Biofilm et le futur de la désinfection

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Peut-être avez-vous déjà songé aux principaux facteurs affectant la désinfection et la stérilisation dans les centres de soins. Les CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) aux États-Unis ont établi une liste des sept causes majeures affectant la persistance des microorganismes sur une surface.

  1. Le nombre de microorganismes
  2. La résistance des microorganismes aux désinfectants
  3. La concentration et l’efficacité des désinfectants utilisés
  4. Le temps de contact
  5. Les facteurs chimiques et physiques propres à l’environnement
  6. La présence de matière organique et inorganique
  7. Les biofilms

Pour plusieurs spécialistes en contrôle des infections, ces facteurs sont bien connus et bien adressés. Toutefois, savez-vous quelle est la différence entre la matière organique et les biofilms? Les deux affectent significativement l’efficacité de la désinfection. Par contre, les biofilms sont bien plus difficiles à éliminer et à contrôler.

Que sont les biofilms et comment se forment-ils?

Les biofilms sont issus d’une communauté de microorganismes entourés d’une couche protectrice de polymère extracellulaire. Cette couche adhère aux surfaces retrouvées dans notre quotidien telles que les surfaces dans les hôpitaux et devient une source importante de contamination. La formation de complexe extracellulaire ou d’un biofilm par les microorganismes est un phénomène naturel qui aide les microorganismes à se protéger des stress environnementaux tels que le nettoyage et la désinfection.

Plusieurs pathogènes nécessitent la présence de matière organique dans l’objectif de démarrer la formation d’un biofilm. Toutefois, certaines bactéries plus entreprenantes n’ont pas besoin de grand chose pour amorcer la création d’un biofilm. Lorsque les microorganismes se retrouvent dans un biofilm, ils sont beaucoup plus difficile à éliminer.

Il a été reporté que les bactéries présentes dans un biofilm pouvaient être jusqu’à 1 000 fois plus résistantes que celles n’étant pas dans un biofilm.

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Source: wikimedia

Comment obtenir une meilleure efficacité de désinfection avec Certiklör

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Comment obtenir une meilleure efficacité de désinfection avec Certiklör?

Qu’est-ce que Certiklör? Le nom d’une nouvelle molécule chimique? Une nouvelle certification gouvernementale?

Non à toutes ces réponses! Simplement, Certiklör est l’assurance pour vous, vos patients et tous les Canadiens et Canadiennes d’obtenir une meilleure efficacité et qualité de désinfection. Certiklör est une technologie exclusive à Lalema, développée par Lalema, pour vous. Une technologie qui vous assure d’avoir dans votre bouteille un hypochlorite stabilisé, efficace et là pour durer!

Hypochlorite stabilisé dis-je?

Oui oui! Laissez-moi vous expliquer. L’hypochlorite que l’on retrouve seul, dans l’eau de Javel par exemple, s’envole en règle générale à plus de 1 % par mois. C’est donc dire qu’après 12 mois, il ne restera que des miettes de votre ingrédient actif, l’hypochlorite, dans votre bidon d’eau de Javel! Imaginez à quelle vitesse cette eau de Javel s’envole sur votre surface à désinfecter à l’air libre, si elle le fait si rapidement lorsqu’en grande quantité dans un contenant fermé!

La différence avec notre Certiklör hypochlorite stabilisé?

Eh bien son nom l’indique : l’hypochlorite est stabilisé!

Plus de 24 mois de travail acharné par notre équipe multidisciplinaire de scientifiques qualifiés ont été nécessaire pour stabiliser l’hypochlorite en solution. Quel en est le secret? Ça, eh bien, c’est comme le secret de la Caramilk! Tout ce que je peux vous dire, c’est que les composantes qui forment cette technologie ont été minutieusement sélectionnées et savamment étudiées pour donner à l’hypochlorite une stabilité accrue.

Qui dit hypochlorite stabilisé, dit : désinfection accrue, odeur diminuée et efficacité nettoyante augmentée!

Comment savoir si un produit utilise la technologie Certiklör hypochlorite stabilisé?

Maintenant, comment savoir dans quels produits de Lalema cette technologie a été utilisée? Facile! Regardez l’étiquette du produit! Pour l’instant, nous en comptons deux, soit l’Ali-Flex RTU et l’Ali-Flex LF.

Alors, si votre santé, la qualité et l’efficacité de votre travail vous tient à cœur, pensez à Certiklör, hypochlorite stabilisé!

Norovirus: tout ce que vous devez savoir

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Qu’est-ce que le norovirus?

Les norovirus sont un groupe de virus qui provoquent la gastro-entérite, une maladie généralement accompagnée de diarrhée et/ou de vomissements. Il s’agit de virus très infectieux qui attaquent tous les groupes d’âge.

Selon Santé Canada:

  • 65% des gastro-entérites sont causées par le norovirus ce qui en fait la plus grande cause de gastro-entérite au Canada.
  • 1 Canadien sur 15 est infecté chaque année.

Les symptômes du norovirus

Même si les symptômes du norovirus ne sont pas alarmants, 800 personnes succombent à ces virus chaque année. Toutefois, la déshydratation est un risque sérieux surtout chez les jeunes enfants, les nouveau-nés, les personnes âgées ou les personnes déjà affectées par d’autres troubles médicaux.

D’une période d’incubation moyenne entre 12 à 48 heures, les symptômes incluent:

  • maux de tête
  • fièvre
  • nausée
  • vomissements
  • fatigue
  • frissons
  • diarrhée
  • crampes gastriques
  • douleurs musculaires

La transmission du norovirus

80% des éclosions ont lieu entre novembre et avril. Cependant, une personne peut contracter le virus durant n’importe quelle période de l’année:

  • En touchant une surface ou un objet contaminé puis en touchant sa bouche
  • En étant en contact avec une personne infectée
  • En étant en contact avec des particules de vomi ou ses gouttelettes
  • En mangeant ou en buvant de la nourriture contaminée

Comment prévenir l’infection au norovirus?

L’une des meilleures manières de prévenir les infections virales est le lavage de mains. Il est cependant important de le faire de la bonne façon:

  • Mouiller les mains avec de l’eau propre.
  • Appliquer du savon et frotter jusqu’à l’apparition de la mousse.
  • Frotter les mains pendant au moins 20 secondes ou plus.
  • Prendre soin de nettoyer le dos des mains, les paumes, l’espace entre chaque doigt et le dessous des ongles.
  • Rincer les mains abondamment
  • Sécher les mains des essuie-mains propres
  • Utiliser un essuie-mains pour fermer le robinet

Consultez cette infographie sur le norovirus

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Le virus Ebola en 4 temps

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La transmission du virus Ebola

Pour bien comprendre comment mettre en place les mesures efficaces pour limiter la propagation du virus Ebola, il est essentiel de bien comprendre comment ce virus se propage. Le virus se transmet de personne à personne lors d’un contact direct ou par un contact avec du sang ou d’autres sécrétions biologiques. Les infections nosocomiales sont donc très importantes. Effectivement, les transmissions nosocomiales auraient pris place dans toutes les éclosions survenues jusqu’à présent.

Contrairement à l’influenza ou la gastroentérite, le virus Ebola n’est pas réputé pour se transmettre via des surfaces contaminées, communément appellé fomites et peu d’information existe à ce sujet.

Les symptômes du virus Ebola

L’apparition des premiers symptômes se manifeste par un épisode de fièvres, suivi de diarrhées et de vomissements. Finalement, des pertes sanguines et des saignements anormaux vont survenir en fin de malaise. Le temps d’incubation du virus est de 2 à 21 jours, c’est-à-dire qu’une personne infectée ne développera pas de symptômes sévères avant cette période.

La prévention contre le virus Ebola

Actuellement, le risque de transmission du virus Ebola au Canada est très faible. Toutefois, certaines précautions doivent être mises en place. Sur le site de l’agence de Santé publique du Canada, on recommande au voyageur d’éviter tout voyage non essentiel en Guinée, au Liberia et au Sierra Leone. Pour ce qui est des personnes revenant de ces pays, le risque existe seulement si elles ont été en contact avec des personnes malades. Malgré les faibles risques, l’éclosion en Afrique de l’Ouest ne semble pas être encore contenue. L’OMS a émis comme possibilité que plus de 20 000 personnes seront atteintes de la maladie.

Le futur

Il est difficile de se prononcer sur le développement de l’épidémie puisqu’‘une éclosion d’Ebola d’une telle envergure n’a jamais eu lieu. De plus, le virus a un taux de mutation très élevé et semble déjà avoir changé son patrimoine génétique depuis le début de l’éclosion. N’ayant aucun traitement prouvé efficace contre cette maladie les mesures sanitaires demeurent l’arme la plus efficace pour lutter contre le virus.

En apprendre plus sur l’Ebola

Ebola, la situation risque de déraper

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Nous apprenions au début de la semaine que le Sénégal était désormais touché par l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique. Ce qui fait du Sénégal le sixième pays touché par l’épidémie. Le Center for Disease Control à Atlanta (CDC) à déclaré hier que l’épidémie a de forte de chance de dégénérer et que l’éclosion risque de déborder de l’Afrique rapidement1. Faisant, par le fait même appel à l’aide internationale. Cette situation est désormais vue par la communauté scientifique comme une épidémie rendue au point critique de tergiverser vers une pandémie sans précédent.

Serions-nous prêts à faire face à une pandémie mondiale d’Ebola?

Les agences de santés publiques occidentales se veulent rassurantes. Nos hôpitaux sont mieux équipés pour faire face à des cas potentiels. Hier le ministère de la Santé du Québec a émis une politique de transparence et divulgue maintenant les cas suspectés au Québec sur son site web. Actuellement un seul cas est suspecté dans la province.

Que faire pour prévenir une propagation d’Ebola au sein de votre institut ?

L’institut national de santé publique du Québec à été rapide à émettre des recommandations, sous un bref document résumant l’essentiel2. Dans ce document nous apprenons :

  • Utiliser une solution d’eau de Javel 0.5 % (hypochlorite de sodium) a une concentration de 5 000 ppm pour la désinfection des surfaces ou objets contamines par du sang ou des liquides organiques
  • Utiliser une solution chlorée à 5 000 ppm pour la désinfection terminale

L’hygiène et la salubrité sont la clé dans la limitation de la propagation des infections. La désinfection se trouve donc plus que jamais un point critique pour limiter la propagation de l’infection. La qualité du produit devient donc critique.

L’Ebola est généralement considéré comme le virus le plus dangereux du monde. Pour y faire face aussi bien utiliser les meilleurs désinfectants !

En apprendre plus sur l’Ebola

1. http://www.healio.com/infectious-disease/emerging-diseases/news/online/%7Bbb2c88ec-5c61-491e-8e94-c726cc1e795b%7D/cdc-ebola-case-numbers-likely-to-increase-significantly
2. http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1875_Ebola_Prevention_Controle_Hopitaux.pdf

Ebola, comment désinfecter les surfaces

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L’éclosion d’Ebola en Afrique de l’Ouest se dirige tranquillement vers ce qui pourrait devenir une épidémie s’étalant au-delà de l’Afrique. Effectivement, un premier patient a été traité et est décédé en Espagne et deux cas ont été présumé puis écarté au Québec. Bien que le risque de propagation soit relativement faible, il s’agit de la plus grosse épidémie d’Ebola jamais observé. L’OMS, le CDC et d’autres ONG ont déclaré l’état d’urgence et lutte sans relâche pour limiter l’éclosion.

Importance de l’hygiène face à l’Ebola

Le débat à l’heure actuelle se polarise sur le caractère éthique d’utiliser des médicaments expérimentaux. Toutefois, les médias font peu état des modes de propagation et de l’importance de l’hygiène vis-à-vis ce virus. Bien que la transmission se fasse principalement par contact direct entre deux personnes, les objets contaminés peuvent représenter un risque difficile à déterminer. Ainsi, le CDC et l’OMS suggèrent que les objets en contact direct avec le patient soient être décontaminé de manière appropriée et que les objets médicaux ou souillés par des fluides biologiques doivent être incinérés.

Hypochlorite de sodium

Tout cela est bien beau, mais quel produit utilisé pour désinfecter de manière convenable ? Des lignes directrices en cas d’éclosion de virus écrit par des membres du Ministère de la Santé publique du Gabon suggèrent l’utilisation de l’hypochlorite de sodium.

Nous ne connaissons pas toujours les menaces microbiennes auxquelles nous faisons face, mais en cas de doute l’utilisation d’un désinfectant de haut calibre s’impose.