Gants : Quand et pourquoi les porter

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Il me semble que le temps où porter des gants pour un travailleur était tout un défi. Aujourd’hui, c’est presque l’inverse. Il faut trouver les bonnes raisons pour les enlever!

Port de gants

Photo by Drew Hays on Unsplash

4 bonnes raisons pour porter des gants

  1. Risque d’exposition à du sang ou à des liquides biologiques
  2. Manipulation de produits toxiques ou corrosifs
  3. Besoin d’asepsie au cours du geste
  4. Risque de propagation des germes

4 effets pervers de porter des gants

  1. Les gants gardent l’humidité. Cela peut endommager la peau et favoriser le croissance de bactéries.
  2. Le port des gants augmente le risque d’allergie (latex). C’est un problème.
  3. Le risque de fuites demeure présent. Seulement 1 travailleur sur 5 se rendra compte d’une fuite
  4. Le gant parfait n’existe pas. En fonction des tâches et des conditions d’utilisation et du travailleur, plusieurs facteurs doivent être considérés.

Comment choisir les bons gants?

J’ai crée une matrice décisionnelle* en format Microsoft Excel pour vous aider. Vous pouvez y accéder en suivant ce lien. Bien entendu, c’est une base alors adaptez-la selon vos besoins.

Matrice d'aide à la décision

Matrice décisionnelle - ports des gants

En somme, l’Agence de la santé publique du Canada énonce que:

… le choix des gants qui conviennent le mieux à une tâche donnée devra être fondé sur une analyse de risque portant sur le type de milieu, le type d’intervention, le risque d’exposition à du sang ou à des liquides capables de propager des pathogènes transmissibles par le sang, la durée d’utilisation, le degré de contrainte subie par le gant, la présence d’une allergie au latex, l’ajustement, le confort, le coût, la longueur des manchettes, l’épaisseur, la flexibilité, l’élasticité.

Si vous utilisez la matrice ou si vos avez une expérience à partager sur le sujet, n’oubliez pas de m’envoyer vos commentaires!

Sources:
1. Guide de prévention des infections, Agence de la santé publique du Canada
2. Comment maintenir en poste des travailleurs allergiques au latex?, Marie-Andrée Beaupré, ASSTSAS, Objectif Prévention, vol. 22, no 5.
3. Faut-il porter des gants?, si oui, lesquels?, Rose-Ange Proteau, ASSTSAS, Objectif Prévention, vol. 25, no 3.
*Avis de non-responsabilité: Cette matrice est fournie à titre d’exemple seulement et n’engage d’aucune façon Lalema inc. ou ses représentants. Nous ne pouvons assumer la moindre responsabilité ou le moindre risque quant aux résultats obtenus et aux dommages directs ou indirects résultant de l’utilisation de cette matrice. C’est à l’utilisateur seul qu’incombe de s’assurer de la convenance du produit quelle que soit l’utilisation qu’il en fasse.

Vivez la réalité virtuelle en hygiène et salubrité

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La réalité virtuelle et la réalité augmentée figurent parmi les technologies qui bouleversent de nombreux secteurs d’activité. Les revenus en 2017 étaient de l’ordre de 25 milliards en dollars US et pourraient atteindre plus de 600 milliards de dollars US d’ici 2025. L’hygiène, la salubrité et la prévention des infections ne seront pas laissées pour compte dans cette révolution technologique.realite-augementee-hololens-v1

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Chambre de soins dans la réalité virtuelle

Réalité virtuelle avec le casques Lenovo Microsoft Mixed Reality

J’ai eu le plaisir de présenter notre première démo d’une chambre d’hôpital à l’Expo-Lalema et au colloque annuel de l’AHSS les 24 et 31 mai 2018. Expérience enrichissante et excitante pour les uns ou effrayante et troublante pour d’autres.

En effet, certains participants ont vraiment, pardonnez-moi l’expression, « trippés ben raides! » alors que d’autres ont carrément refusés d’essayer. Il faut dire que les médias parlent beaucoup des problèmes de nausées éprouvés par certains utilisateurs alors ça créé nécessairement un frein. Toujours est-il que parmi les chanceux (quelques dizaines de personnes) qui l’ont essayé,seulement 1 personne m’a affirmé avoir été légèrement étourdi après coup.

La démo que l’on a préparé consiste en une chambre de soins à 4 lits avec une toilette privée. La chambre est meublée de 4 lits d’hôpital, 4 tables de chevets et 4 tables de lit. Un lavabo est situé près de la porte et la salle de toilette de chambre comprend une cuvette et une douche. Deux magnifiques téléviseurs ornent les murs et une large fenêtre offre une vue spectaculaire sur Montréal comme si on était situé au sommet du Mont-Royal!

Approche Prospectiviste

Imaginons un peu un salubriste muni de lunette à la fois protectrice contre les éclaboussures mais surtout muni d’un écran de réalité augmenté lui permettant de connaître les zones à potentiels élevés de contaminations, les surfaces qui n’ont pas été nettoyés depuis plus de 24 heures.

La technique de travail lui est projetée directement devant les yeux et il pourrait simplement en claquant des doigts (littéralement) avisé son superviseur d’une problématique ou l’informer qu’il a terminé de nettoyer la chambre!

Le superviseurs, à distance, pourrait enfiler un casque et faire une démonstration de comment déplacer un meuble ou utiliser une machine rotative pour polir un plancher par exemple.

Tout ça est techniquement possible avec les technologies de réalités augmentées.

Imaginons l’avenir ensemble! Faites moi par de vos idées et nous pourrions faire équipe pour lancer un projet unique au Québec et même au monde! contactez moi à glanthier@lalema.com

Pour en apprendre un peu plus sur la réalité augmentée et la technologie Hololens, vous pouvez aussi visiter le blogue de Spiria.

L’eau, une source d’infections nosocomiales?

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Les infections nosocomiales sont une menace pour les établissements de soins de santé et les chercheurs continuent de trouver des nouvelles sources d’où proviennent ces infections. Nous savons déjà que les infections acquises dans les hôpitaux proviennent de sources comme les surfaces, les mains et les équipements médicaux, mais saviez-vous que ces infections peuvent provenir de l’eau et des systèmes de plomberies dans les hôpitaux?

Source: Public Domain Pictures

Selon Infection Control Today (2018), « les systèmes d’eau potable et d’utilité dans les établissements de soins de santé sont des réservoirs et des vecteurs d’infections nosocomiales, ce qui résultent en des pneumonies, bactériémies, infections de peau, infections des yeux, et plus. »

Les hôpitaux sont des utilisateurs majeurs de l’eau potable, que ce soit pour boire, laver les patients, laver les mains ou rincer les équipements médicaux. Il est donc très important que les hôpitaux réalisent que l’eau qui rentre dans leurs établissements n’est pas stérile.

Le défi des biofilms

Pourquoi est-ce que l’eau dans les systèmes de plomberie sont infectés? La conception et les modèles de l’utilisation de l’eau dans les systèmes de plomberies crées des biofilms, ce qui fournit aux bactéries des abris et de la nourriture.

Selon Infection Control Today (2018), les biofilms dans les systèmes de plomberie sont des écosystèmes complexes, et c’est dans ces biofilms que les bactéries trouvent la nourriture, les abris et l’eau qu’elles ont besoin pour survivre. Il y plusieurs types de bactéries qui se développent dans les biofilms, comme la légionelle.

Légionelle: Qu’est-ce que c’est et comment est-ce qu’elle affecte les patients dans les milieux de santé?

Des Colonies Légionelles

Source: Wikimedia Comons

La Légionelle est une exemple d’une bactérie qui se trouve naturellement dans l’eau. Cette bactérie est connue comme la cause de la maladie du légionnaire: une forme sévère de la pneumonie. Cette maladie est la plus importante des infections hydriques. La maladie du légionnaire a un taux de mortalité de 10%, toutefois, si cette maladie est acquise dans un hôpital, ce taux augmente à 25-50%! Les hôpitaux connaissent le plus grand nombre de la maladie du légionnaire (comparé à d’autre types d’établissements) parce qu’ils traitent un grand nombre de patients avec des systèmes immunitaires affaiblis ainsi que des patients avec des maladies chroniques. Il est important de noter que la majorité des cas de la maladie du légionnaire dans les hôpitaux est attribué à l’eau que boivent les patients.

Comment réduire la risque des infections hydriques dans les hôpitaux: l’éducation et des programmes de gestion de l’eau

Alors, maintenant que nous sommes au courant des infections nosocomiales hydriques, comment peut-on réduire la risque que l’eau potable porte aux milieux de santé? Infection Control Today (2018) propose l’éducation et des programmes de gestion de l’eau comme solutions potentiels. L’éducation des employés qui travaillent dans les soins de santé à propos des infections nosocomiales hydriques est important pour qu’ils puissent aider à gérer la risque. Après que les employés connaissent les implications de l’eau potable dans les hôpitaux, il est important de mettre en place des programmes de gestion de l’eau.

Voyez cette vidéo:

Source: Infection Control Today. Vol. 22. No. 2. February 2018. 

Matelas de lits d’hôpital: un risque pour la santé trop souvent négligé

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Les lits d’hôpital sont composés de plusieurs parties différentes: le cadre de lit, qui comprend les rails de lit, ainsi qu’un matelas et une housse de matelas. Une fois qu’un patient est sorti de l’hôpital, normalement, la pièce subira un important nettoyage, y compris le lit. Les rails et le cadre de lit seront essuyés et le couvre-lit sera changé afin de préparer la venue du prochain patient. Cependant, un facteur est souvent négligé : le matelas de lit d’hôpital.

matelas-lit-hoptial📷 pixabay.com

Selon l’Institut ECRI:

Les matelas de lit et de civière peuvent rester contaminés après le nettoyage, exposant les patients et le personnel à un risque d’exposition à des fluides corporels ou à des contaminants microbiologiques. Les incidents signalés comprennent les patients couchés sur un lit ou un brancard apparemment propre lorsque le sang d’un patient précédent a contaminé les surfaces.

Bien que les couvre-lits d’hôpitaux soient changés régulièrement, de nombreux établissements de soins de santé omettent d’examiner ces couvre-lits à la recherche de dommages, de taches abondantes ou de déchirures. Il est également important de noter que les couvre-matelas ont une durée de vie prévue et deviendront inefficaces après cette durée. Tous ces facteurs peuvent entraîner une fuite de sang ou de tout autre liquide organique sur le matelas du lit d’hôpital, le laissant ainsi contaminé.

La FDA (Food and Drug Administration) fait plusieurs recommandations afin de surmonter ce risque de santé:

  • Inspecter
  • Retirer et remplacer
  • Maintenir
  • Développer un plan d’inspection

Alors que les entreprises qui vendent les housses de matelas ont la responsabilité d’expliquer correctement aux établissements de santé comment bien désinfecter, nettoyer et éliminer les couvre-lits, il est crucial que les établissements de santé utilisent les matériaux et les procédures nécessaires pour nettoyer et désinfecter. Les établissements de santé doivent également inspecter régulièrement les couvre-matelas et les matelas afin de prévenir autant que possible les infections.

Référence:  Infection Control Today. Vol. 22. No. 1. Janvier 2018

Une enzyme pour combattre les biofilms

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perturbation-biofilm

On n’arrête pas le progrès. La découverte d’une enzyme capable d’empêcher la production d’un biofilm, cette couche protectrice polymérique produite par les bactéries qui empêche les antibiotiques et les désinfectants de surfaces de bien fonctionner, pourrait à terme révolutionner la lutte aux infections nosocomiales.

Publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), l’équipe du Centre universitaire de Santé McGill dont fait partie le Dr Donald C. Sheppard a espoir que cette technologie puisse faire l’objet de tests cliniques humains d’ici 5 ans et être utilisée dans les hôpitaux d’ici 10 ans.

Dans une traduction libre, l’étude explique que:

Nous avons démontré que les glycosides hydrolases dérivées du champignon opportuniste Aspergillus fumigatus et de la bactérie Gram négative Pseudomonas aeruginosa peuvent être exploitées pour perturber les biofilms fongiques préformés et réduire la virulence.

Qu’est-ce qu’un biofilm?

Mon collègue Rémi Charlebois a décrit les biofilms ainsi:

Les biofilms retrouvés sur les surfaces sont souvent issus d’une colonie complexe de microorganismes produisant des polymères leur permettant de mieux adhérer à la surface et faciliter la vie en colonie. Bref, un biofilm c’est comme une ville pour les microbes. L’homme a appris à apprivoiser ces biofilms et peut s’en servir pour traiter les eaux usées ou produire certaines molécules telles que des plastiques naturels. Toutefois, la présence des biofilms non désirés pourrait être nuisible et peut mener à des infections. Une étude scientifique a révélé la présence de biofilms sur la majorité des surfaces dans un hôpital que l’on croyait propre!

On retrouve aussi les biofilms sur la peau et les instruments médicaux. Ainsi, selon l’article du Devoir:

Les biofilms, une matrice très collante formée de protéines et de polymères de sucre fabriquée par les bactéries pour se protéger, se fixent à la peau, aux muqueuses ou à la surface des matériaux biomédicaux, notamment des cathéters, tubulures, valves cardiaques et autres prothèses qui deviennent des portes d’entrée privilégiées pour l’infection.

Dans le même article, on y cite le Dr. Sheppard:

Les biofilms sont produits par des molécules qui se défendent contre notre système immunitaire ou contre des antibiotiques avec cette carapace qui est 1000 fois plus résistante que les organismes qui produisent et prolifèrent dans ces biofilms.

Une enzyme qui agit comme « machine destructrice » de biofilms

En somme, l’enzyme découverte a été modifié pour détruire les biofilms au lieu de les former. C’est une stratégie nouvelle qui pourra réduire les infections nosocomiales dans les centres de soins de santé.

Visionnez ce webinaire sur les biofilms (25 minutes)

Sources:

http://www.ledevoir.com/societe/sante/501939/des-chercheurs-percent-le-secret-de-la-resistance-de-certaines-bacteries

http://www.lapresse.ca/sciences/medecine/201706/27/01-5111114-avancee-majeure-contre-les-infections-dans-les-hopitaux.php

Avec ta brosse à cuvette, tu ne contamineras pas

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brosse à cuvette

On dira ce qu’on voudra, brosser une cuve de toilette, c’est pas la galère. Maintenant, tout comme on change de brosse à dents souvent, à quand remonte la dernière fois où vous avez lavé ou changé votre brosse à cuvette?

Un peu d’histoire

En 1933, William C. Schopp de Californie a obtenu un brevet pour la brosse de toilette en plastique moderne. Le dispositif de nettoyage pour cuvette sera distribué par l’Addis Brush Co. qui allait plus tard de créer le premier sapin de Noël artificiel – en utilisant la même machine utilisée pour fabriquer des brosses de toilette!

Un peu de technologie

Vous pensez que l’hygiène et la salubrité c’est traditionnel? Une simple recherche sur Google Brevet donne plus de 3900 résultats de brevet concernant les brosses à cuvette . En voici quelques exemples (traduction libre):

  • Brosse à cuvette entièrement jetable
  • Brosse à cuvette motorisée
  • Brosse à cuvette sans goutte
  • Brosse à cuvette avec poils fait de gel soluble dans l’eau
  • Brosse à cuvette à double brosses
  • Brosse à cuvette avec liquide nettoyant intégré
  • Combinaison débouchoir à ventouse et brosse à cuvette
  • et la liste continue…

La compagnie 3M possède à elle-seule au moins 67 brevets en lien avec les brosses à cuvette!

Un peu moins de contamination

Un sage anonyme a un jour énoncé: « Toute solution n’est pas nécessairement applicable partout de la même manière »! Ainsi, si on parle du milieu hospitalier où les risques d’infection sont élevés, il convient d’opter pour une solution qui minimise les risques. Parmi les caractéristiques recherchées, on voudra:

  • Minimiser le transfert de résidus entre les aires publiques et d’une pièce à l’autre, en favorisant une utilisation unique par toilette.
  • Éviter le contact de la brosse contaminée sur les surfaces sales.
  • Faciliter le changement de brosse une fois le nettoyage terminé.
  • Éviter l’utilisation de parfum .
  • Favoriser un usage rapide sans ajout de produit additionnel.
  • Permettre un récurage efficace.
  • Permettre le nettoyage des parties difficiles à atteindre, dont le dessous du rebord de la cuvette.
  • Être en conformité le plus possible avec les protocoles normaux déjà établis dans les établissements de soins de santé pour le nettoyage des cuvettes de toilette et des urinoirs.
  • Permettre la désinfection des parties de la brosse qui ne serait pas à usage unique.
  • Réduire la partie à usage unique pour minimiser les impacts sur l’environnement.
  • Uniformiser les méthodologies de travail et remplacer les brosses à cuvette et les nettoyants à cuvette traditionnels.
  • Faciliter la manutention et l’accès aux composantes de la brosse et de ces accessoires notamment  dans les espaces de rangement, dans les armoires d’articles de nettoyage et sur les chariots de concierge.

Un peu plus de simplicité avec une brosse à cuvette 3M

Avec tous ces brevets et toutes ces caractéristiques, on arrive peu réduire à quelques solutions mais l’une d’elle a retenu notre attention:

Une brosse à cuvette jetable avec un manche ergonomique et réutilisable muni d’un bouton à dégagement rapide par glissement qui permet de détacher facilement la brosse utilisée afin de la mettre au rebut sans la toucher une fois le nettoyage terminé.

brosse à cuvettebrosse à cuvette

Bien qu’il s’agit d’une solution qui génère des rebuts, il faut admettre que le risque de transmission des infections est diminué si l’ensemble du nettoyage d’une toilette et des espaces tout autour est fait selon les règles du métiers et en suivant les protocoles en vigueur.

Un peu plus de services

Pour mieux comprendre les défis en hygiène et salubrité dans le milieu hospitalier, renseignez-vous en nous contactant sur www.lalema.com/contacts. Nos experts sont là pour vous aider.

 

Norovirus: tout ce que vous devez savoir

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norovirus

Qu’est-ce que le norovirus?

Les norovirus sont un groupe de virus qui provoquent la gastro-entérite, une maladie généralement accompagnée de diarrhée et/ou de vomissements. Il s’agit de virus très infectieux qui attaquent tous les groupes d’âge.

Selon Santé Canada:

  • 65% des gastro-entérites sont causées par le norovirus ce qui en fait la plus grande cause de gastro-entérite au Canada.
  • 1 Canadien sur 15 est infecté chaque année.

Les symptômes du norovirus

Même si les symptômes du norovirus ne sont pas alarmants, 800 personnes succombent à ces virus chaque année. Toutefois, la déshydratation est un risque sérieux surtout chez les jeunes enfants, les nouveau-nés, les personnes âgées ou les personnes déjà affectées par d’autres troubles médicaux.

D’une période d’incubation moyenne entre 12 à 48 heures, les symptômes incluent:

  • maux de tête
  • fièvre
  • nausée
  • vomissements
  • fatigue
  • frissons
  • diarrhée
  • crampes gastriques
  • douleurs musculaires

La transmission du norovirus

80% des éclosions ont lieu entre novembre et avril. Cependant, une personne peut contracter le virus durant n’importe quelle période de l’année:

  • En touchant une surface ou un objet contaminé puis en touchant sa bouche
  • En étant en contact avec une personne infectée
  • En étant en contact avec des particules de vomi ou ses gouttelettes
  • En mangeant ou en buvant de la nourriture contaminée

Comment prévenir l’infection au norovirus?

L’une des meilleures manières de prévenir les infections virales est le lavage de mains. Il est cependant important de le faire de la bonne façon:

  • Mouiller les mains avec de l’eau propre.
  • Appliquer du savon et frotter jusqu’à l’apparition de la mousse.
  • Frotter les mains pendant au moins 20 secondes ou plus.
  • Prendre soin de nettoyer le dos des mains, les paumes, l’espace entre chaque doigt et le dessous des ongles.
  • Rincer les mains abondamment
  • Sécher les mains des essuie-mains propres
  • Utiliser un essuie-mains pour fermer le robinet

Consultez cette infographie sur le norovirus

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