8 milliards de litres d’eaux usées dans le fleuve St-Laurent

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On parle beaucoup depuis 1 semaine des eaux usées de la ville de Montréal, ça m’a amené à réfléchir au lavage des mains et à l’utilisation des savons à mains avec abrasif de billes de plastique.

Combien de billes de plastique retrouve-t’on dans les eaux usées?

Admettons les hypothèses suivantes:

  • Dans la grande région de Montréal, 3 millions d’individus se lavent les mains 3 fois par jour;
  • Chaque lavage de mains utilise 2 mL (environ 2 g) de savon à mains;
  • 1% de ces lavages sont fait avec des savons à mains avec abrasif;
  • Les savons à mains avec abrasif contiennent 10% en poids d’abrasif;
  • 50% de ces abrasifs sont encore des billes de plastiques.

Cela veux donc dire que par année, plus ou moins 3200 kg de billes de plastique sont rejetées avec les eaux usées.

Selon la ville de Montréal, le volume pompé d’eaux usées se situe autour de 900 milliards de litre par an

Donc, si la purge de 8 milliards de litres d’eaux usées a lieu, on peut estimer à 30 kg la quantité de billes de plastiques qui sera rejeté.

Or, les billes de plastiques sont une source de matières en suspension dans les eaux usées car elles peuvent être trop petites pour être captées par les systèmes de filtration. Toujours selon la ville de Montréal, le taux d’enlèvement moyen des matière en suspension est de 80%. Donc, annuellement, il doit se rejeter 600 à 700 kg de billes de plastique soit bien plus que ce déversement planifié, s’il a lieu.

Alternative aux billes de plastique dans les savons à mains

Nul besoin d’attendre que que les politiciens se décident, on peut déjà conclure que les billes de plastiques devraient être réduites à la source autant que possible. Il existe des alternatives intéressantes telles les écailles de noyer que l’on retrouve dans certains savons à mains comme le Kresto Select .

Vous utilisez des savons à mains avec des billes de plastiques, nous pouvons vous aider à trouver une solution qui vous convient. Appelez-nous (514) 645-7749.

La révolution du savon (partie 3)

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savon

Dans la première partie de cette série, nous avons abordé les origines du savon, de la préhistoire à l’Empire romain en passant par Babylone et Cléopâtre. Ensuite, nous avons discuté de l’évolution du savon du Moyen Âge au début du XXe siècle. On termine donc cette semaine avec la révolution du savon.

Le savon, ça change pas le monde, sauf que…

Tout cela aurait pu en rester là. Sauf qu’en 1916, une découverte révolutionnaire changea à jamais le monde du nettoyage. L’invention des détergents synthétiques en Allemagne pour fabriquer du savon sans gras animal est survenue à cause du manque de matière première durant la Première Guerre mondiale.

Les surfactants

Ce n’est pas avant les années 40 que les détergents synthétiques deviendront populaires en Amérique. Dès les années 50, la production de surfactants dépasse celle du savon traditionnel.

Avec les années, au gré des innovations, les surfactants ont remplis plusieurs fonctions :

  • Détergents à vaisselle
  • Détergents à lessive
  • Produits pour les mains, le corps et les cheveux

Ces produits sont maintenant à la fois efficaces et sécuritaires pour les consommateurs, les travailleurs et l’environnement.

 

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Norovirus: tout ce que vous devez savoir

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norovirus

Qu’est-ce que le norovirus?

Les norovirus sont un groupe de virus qui provoquent la gastro-entérite, une maladie généralement accompagnée de diarrhée et/ou de vomissements. Il s’agit de virus très infectieux qui attaquent tous les groupes d’âge.

Selon Santé Canada:

  • 65% des gastro-entérites sont causées par le norovirus ce qui en fait la plus grande cause de gastro-entérite au Canada.
  • 1 Canadien sur 15 est infecté chaque année.

Les symptômes du norovirus

Même si les symptômes du norovirus ne sont pas alarmants, 800 personnes succombent à ces virus chaque année. Toutefois, la déshydratation est un risque sérieux surtout chez les jeunes enfants, les nouveau-nés, les personnes âgées ou les personnes déjà affectées par d’autres troubles médicaux.

D’une période d’incubation moyenne entre 12 à 48 heures, les symptômes incluent:

  • maux de tête
  • fièvre
  • nausée
  • vomissements
  • fatigue
  • frissons
  • diarrhée
  • crampes gastriques
  • douleurs musculaires

La transmission du norovirus

80% des éclosions ont lieu entre novembre et avril. Cependant, une personne peut contracter le virus durant n’importe quelle période de l’année:

  • En touchant une surface ou un objet contaminé puis en touchant sa bouche
  • En étant en contact avec une personne infectée
  • En étant en contact avec des particules de vomi ou ses gouttelettes
  • En mangeant ou en buvant de la nourriture contaminée

Comment prévenir l’infection au norovirus?

L’une des meilleures manières de prévenir les infections virales est le lavage de mains. Il est cependant important de le faire de la bonne façon:

  • Mouiller les mains avec de l’eau propre.
  • Appliquer du savon et frotter jusqu’à l’apparition de la mousse.
  • Frotter les mains pendant au moins 20 secondes ou plus.
  • Prendre soin de nettoyer le dos des mains, les paumes, l’espace entre chaque doigt et le dessous des ongles.
  • Rincer les mains abondamment
  • Sécher les mains des essuie-mains propres
  • Utiliser un essuie-mains pour fermer le robinet

Consultez cette infographie sur le norovirus

norovirus

Un virus transmis de l’ordinateur à l’humain

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virus informatique

Saviez-vous que votre clavier d’ordinateur et votre souris sont recouverts de bactéries et de virus? Cela peut sembler évident quand nous y pensons. L’utilisation des ordinateurs est un geste très courant et le risque infectieux peut nous sembler banal. Toutefois, dans certains endroits comme les hôpitaux cette contamination peut s’avérer critique.

Effectivement, plusieurs éclosions de bactéries multirésistantes et de virus ont pu être relayées à des ordinateurs. C’est notamment le cas d’un hôpital au Royaume-Uni où une étude a révélé que dans un hôpital 42% des claviers d’ordinateur testé étaient porteurs de SARM ce qui se traduisait par un taux d’infections à SARM plus élevé que d’autres hôpitaux où la contamination des claviers était moindre (1). Une autre étude encore au Royaume-Uni a permis de révéler que les claviers d’ordinateur avaient été le réservoir d’une éclosion de gastroentérites à norovirus (2) ; un virus transmis de l’ordinateur à l’humain… qui l’eu cru !

Rassurez-vous, des solutions existent !

En premier et comme toujours le lavage des mains. Pour limiter la propagation des bactéries et virus, le lavage des mains est essentiel. Alors, pourquoi ne pas se laver les mains après avoir passé un moment à l’ordinateur, une solution antiseptique à l’alcool peut aussi faire le travail. Se laver les mains avant de toucher au clavier si on la les mains sales est aussi de mise. Finalement, il est sage de désinfecter votre clavier et votre souris à l’occasion. Un scientifique de renommée du nom de William Rutala, Bill pour les intimes, a démontré que les claviers d’ordinateurs ne présentent pas de signe de détérioration après 300 lavages avec différentes solutions désinfectantes.

Bref, nous négligeons souvent les objets du quotidien comme réservoir de virus et de bactéries nocives. Par exemple, les cellulaires sont souvent négligés nous les touchons et les portons à notre visage constamment.

Sur ce, il ne faut pas devenir hypocondriaque, mais simplement mettre en pratique le principe de précaution. C’est-à-dire de s’adapter à votre environnement et d’exiger une fréquence de désinfection en fonction du risque présent dans votre milieu.

 

(1). Devine J., Is methicilin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) contamination of ward-based computer terminals a surrogate marker for nosocomial MRSA transmission ans handwashing compliance ? J Hosp Infect. 2001 ;48 :72-5

(2). Morter S., et coll. Norovirus in the hospital setting : virus introduction and spread tithin the hospital environment. J. Hosp Infect. 2011 Feb ;77(2) :106-12