L’historique de la prévention des infections nosocomiales

infections-nosocomialesLes infections nosocomiales sont les infections contractées dans un milieu de soins, tel que l’hôpital ou les centres de soins de longue durée. Cette définition est très large et concerne autant la transmission directe entre personnes que la transmission indirecte via l’environnement. De plus, l’infection peut atteindre indifféremment un patient, un visiteur ou un membre du personne.

Au Canada, les infections nosocomiales sont la quatrième cause de mortalité en importance [1]. Il est estimé qu’un patient sur 10 va contracter une infection à l’hôpital et que de ces personnes 1 sur 10 va en décéder [1]. Autrement dit, une personne hospitalisée sur 100 décède à la suite d’une infection nosocomiale.

Ce n’est pas d’hier que date la prévention des maladies transmissibles dans les centres de soins. Les premiers travaux occidentaux sur la prévention des infections remontent au début du 19e siècle et sont attribués à Ignace Philippe Semmelweis. Ce médecin hongrois a démontré que le lavage des mains diminuait le nombre de décès causés par la fièvre puerpérale chez les femmes après l’accouchement. Malheureusement, le monde médical apporta peu d’enthousiasme aux travaux de Semmelweis et ceux-ci ne furent pas pris au sérieux.

Dès la seconde moitié du 19e siècle, un médecin anglais du nom de Joseph Lister se préoccupa des décès postopératoires. Ce médecin était un grand admirateur de Louis Pasteur et un défenseur de la théorie des germes. En pratiquant la désinfection des instruments de chirurgie, l’asepsie des mains et le port de vêtement propre, Lister contribua à diminuer le nombre de décès postopératoire. À la même époque, une infirmière du nom de Florence Nightingale introduisit la prévention des infections dans les hôpitaux de Londres. Elle a promu l’isolement des patients contagieux, la prévention de la contamination croisée et la préparation aseptique de la nourriture des patients. Pendant ce temps, Louis Pasteur et Robert Koch réfutent la génération spontanée et promeuvent la théorie des germes. La découverte des germes et l’élaboration des théories s’y rattachant changeront le monde médical à jamais. Depuis cette époque, la prévention des infections s’est organisée au point d’être devenue une discipline à part entière dans le monde médical.

Si vous avez besoins d’outils pour lutter contre les infections nosocomiales n’hésitez pas à visiter notre web. Nous offrons une panoplie de solution relié à l’hygiène tel que des désinfectant, des linges en microfibres et des gel antiseptiques et des savons antibactériens !

Si vous êtes curieux d’en apprendre plus, alors venez nous rencontrer lors du colloque annuel de l’Association Hygiène et Salubrité en Santé les 3 et 4 juin 2014.

1. Infections associées aux soins de santé: Document d’information, SCFP, 2009. p. 35.

Quelle température d’eau devrais-je utiliser quand je dilue un produit?

Temperature-dilution-1791797_HygenNous avons souvent des questions de la part de nos clients sur la température à laquelle nos produits devraient être utilisés lorsque dilués. Bien que cela puisse sembler anodin, la température d’utilisation d’un produit est très importante. Effectivement, l’efficacité d’un produit va grandement varier selon la température d’utilisation. Bien que chaque produit soit unique et s’utilise de manières différentes, des règles générales peuvent s’appliquer.

Nettoyants-détergents neutres

La plupart de nos nettoyants s’utilisent en eau tiède. Toutefois, ils sont compatibles avec de l’eau à température ambiante ou plus chaude.

Produits bioactifs

Les produits contenants des enzymes et des bactéries sont idéalement utilisés entre 30 et 40 degrés Celsius. La raison est que les hautes températures vont inactiver les enzymes. Tandis que la basse température ne permettra pas leur utilisation optimale.

Dégraissants-décapants

Pour tirer profit à 100% de ces produits l’eau chaude est préférable pour les dilutions. Toutefois, il serait faux de dire que plus c’est chaud mieux c’est. Ces produits contiennent des solvants qui peuvent s’évaporer à haute température, ainsi il est préférable d’utiliser une température entre 50 et 60 ºC.

Désinfectants

Pour les ammoniums quaternaires, il faut être prudent, l’eau froide comme l’eau chaude peuvent diminuer leur efficacité. Ainsi, une eau à température ambiante ou légèrement tiède est idéale.
Pour les produits chlorés, l’eau froide est priorisée. En effet, l’efficacité de ces produits est meilleure en eau froide. De plus la chaleur stimule le dégagement de chlore; ce qui se traduit par une odeur de chlore plus forte et une baisse des principes actifs en solution.

Produits écologiques

Par souci d’économie d’énergie, tous nos produits écologiques ont été développés pour pouvoir être utilisés en eau non chauffée. Néanmoins, l’eau tiède peut être utilisée sans problème.

Température estimée :
Eau froide : Moins de 20 ºC
Eau tiède : 30-40 ºC
Eau chaude : 50-60 ºC

Comment mesurer la température de l’eau

À 50 ºC la température est sur le point où elle commence à être inconfortable lorsqu’on y touche avec notre doigt. Même chose sous les 30 ºC où elle nous semble fraîche. La zone entre les deux représente une zone de confort si on touche à l’eau.

Mon collègue Gaétan également a publié un article sur l’efficacité de l’eau sur l’activité de nettoyage. Je vous invite à le consulter: Comment optimiser la qualité du nettoyage?

Si vous êtes curieux d’en apprendre plus, alors venez nous rencontrer lors du colloque annuel de l’Association Hygiène et Salubrité en Santé les 3 et 4 juin 2014.

Visitez nos section de produits d’entretien!

5 vérités en hygiène et salubrité

5 vérités en hygiène et salubrité

L’hygiène des mains à elle seule n’est pas suffisante

Les études sont claires, bien que l’importance de l’hygiène des mains est très grande, elle n’est pas suffisante à elle seule pour limiter la propagation des infections. Les surfaces jouent un rôle prépondérant et l’arrêt de la chaîne de transmission est multifactoriel.

Les micro-organismes pathogènes survivent sur les surfaces

Les bactéries telles que le SARM, l’ERV et l’E.coli peuvent survivre plusieurs mois sur des surfaces. Les virus respiratoires et entériques quant à eux peuvent survivre de quelques heures à plusieurs semaines.

La transmission des infections est reliée à la qualité de la propreté

Une hygiène stricte respectant les mesures mises en place a été démontrée à réduire la transmission des infections dans les hôpitaux.

La contamination de l’environnement peut entraîner des infections

Nous touchons constamment différentes surfaces et nous touchons tout aussi souvent notre visage. Plusieurs études scientifiques ont démontré directement et indirectement que le niveau de propreté était lié à l’acquisition dans les infections et ce autant dans les garderies, les centres de soins que dans les lieux ou l’on manipule des aliments.

Le nettoyage et la désinfection doivent être répétés

Nettoyer c’est bien, recommencer c’est mieux. Dans les contextes institutionnels où le trafic humain est important, il est primordial de nettoyer et parfois de désinfecter. En fonction du lieu et du niveau de risques, il faut recommencer et parfois désinfecter la même surface plusieurs fois par jour, heureusement, on n’a pas à nettoyer aussi souvent à la maison !

Les vérités

Toutes ces vérités nous amènent à conclure que le nettoyage est essentiel. Lalema comprend votre réalité et peut vous offrir une panoplie de solutions pour répondre à vos besoins les plus complexes.

Si vous êtes curieux d’en apprendre plus, alors venez nous rencontrer lors du colloque annuel de l’Association Hygiène et Salubrité en Santé les 3 et 4 juin 2014

Comment choisir le bon fini à plancher ?

Fini à plancher LalemaUne panoplie de finis à plancher existe sur le marché et le choix du bon produit peut parfois s’avérer complexe. Le choix du fini à plancher est très important et relève de plusieurs points.

Le type de plancher

Sur les planchers de nature plus poreuse telle que les tuiles de vinyle ou vinyle amiante il peut s’avérer nécessaire d’appliquer un scellant acrylique avant l’application d’un fini à plancher. Ceci est particulièrement vrai pour les planchers neufs. Ce type de scellant permet de boucher les plus gros pores du plancher et peut s’enlever avec un décapant si nécessaire.

L’indice de brillance

Certains fini à plancher offre un éclat très brillant, tandis que d’autre offre un fini plus satiné. Il est important de choisir votre fini à plancher en fonction du look recherché.

Le système d’application du fini à la plancher et l’entretien

Un système Easy-Shine de 3M ou une vadrouille en microfibre facilitera l’application. Pour l’entretien, les produits de lustrage (spray buff) Flex+ et Optiflash sont compatible avec tout nos finis. Une polisseuse électrique peut être utilisée avec notre produit Thermax car celui-ci est un tout système.

Usure prévue des planchers

Ce critère qui peut sembler anodin à priori est en réalité critique. Il est important de choisir un fini durable, ceci limitera le temps nécessaire à l’entretien des planchers. Les finis avec les pourcentages de solides les plus élevés sont en général les produits les plus durables.

Entretien des planchers

Si le plancher est fraîchement décapé, il faut s’assurer que celui-ci est neutralisé. Une eau de rinçage avec un bouchon de vinaigre fera le travail. Par la suite, la cire peut être appliquée sur un plancher propre et exempt de poussière ou autres débris.

Une fois le fini séché il est important de l’entretenir avec les bons produits. Ainsi, un produit nettoyant revitalisant tel que l’Optiflash peuvent être utilisé lorsque le fini commence à montrer des signes d’usures. Pour raviver le lustre un nettoyant lustrant tel que le Flex+ est idéal. Pour nettoyer quotidiennement, un produit tout usage peut être utilisé, mais pour conserver l’apparence de votre fini le plus longtemps possible il est préférable d’utiliser un détergent neutre.

C’est un plaisir de vous guider

Si vous avez des besoins spécifiques ou d’autres questions, n’hésitez pas à communiquer avec nos représentants ; ils se feront un plaisir de vous guider dans votre choix de fini pour vos planchers.

Infographie | Choix d'un fini à plancher | Lalema inc.

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Pour en finir avec les mauvaises odeurs!

mauvaises-odeursPlusieurs de nos clients s’adressent à nous avec des problèmes d’odeurs émanant d’endroits tels que des chutes à déchets, des toilettes, des chenils ou vestiaires sportifs. C’est pourquoi nous avons développé un produit ultra-puissant pour le contrôle des odeurs.

Un produit multi-technologies contre les mauvaises odeurs

Notre produit, le Katalyse combine plusieurs technologies anti-odeurs dans un seul produit. Effectivement, ses composés bioactifs hautement efficaces détruisent les mauvaises odeurs à la source. Ses composés dégraissants et nettoyants empêchent la saleté malodorante de s’accumuler et trappent chimiquement les odeurs. Son parfum de fraîcheur nous rappelle la lessive fraîche ce qui ne laisse pas son utilisation inaperçue.

Un excellent produit nettoyant

Katalyse est aussi un excellent produit de nettoyage ce qui en fait un produit d’utilisation à large spectre. Pour les chutes à déchets plusieurs clients nous ont vanté l’utilisation de la pompe viking, bonne nouvelle le Katalyse est compatible avec cette pompe! Sinon un simple vaporisateur peut être utilisé pour appliquer le produit dans les endroits où les mauvaises odeurs persistent.

Adieu les mauvaises odeurs: Bonjour Katalyse

Et comme complément à votre produit, nous vous recommandons un système de distribution automatique Viking.

Système de distribution pour contrôleurs d'odeurs Viking Pro Scentnal