La clé du succès: c’est la communication

Temps de lecture : 2 minutes
Institut universitaire de gériatrie de Montréal - Remise de prix 2011

Crédit: © Gouvernement du Québec, 2011

L’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal s’est mérité une mention d’honneur dans le cadre de la remise des prix d’excellence du Réseau de la santé et des services sociaux 2011. Découvrez comment.

Vous connaissez ces maladies qu’on attrape à l’hôpital ou dans les centres d’hébergement de soins longues durées : les infections nosocomiales? C’est une problématique majeure dans notre système de santé. Avec les années, les experts de réseau de la santé au Québec ont entre autres amélioré les techniques de nettoyage et de désinfection, développé un programme de formation professionnelle reconnu par le Ministère de l’éducation et mis en œuvre des formations pour tous les préposés à l’hygiène et la salubrité. Ces étapes sont essentielles à la réduction du risque de transmission des maladies infectieuses.

Parallèlement, le personnel de soins infirmiers a également travaillé d’arrache-pied dans des conditions parfois tout aussi difficiles pour améliorer les processus de désinfection des petits équipements, de nettoyage des mains, etc.

Mais, dans tout ça, la communication est la clé du succès. C’est ce qu’a compris Jean-François Champagne de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal, lorsqu’il décida de se doter d’un outil qui simplifie les communications entre le personnel de soins infirmiers et les préposés à l’hygiène et salubrité.

Pour bien comprendre : l’étape cruciale lors du départ d’un patient, c’est la désinfection terminale. Si le client est porteur d’une bactérie telle le C. Difficile, le SARM ou l’ERV par exemple, la technique de désinfection et la planification des ressources seront différentes.

L’outil développé pour l’IUGM se nomme Sanix. C’est un système de gestion de la salubrité accessible aux établissements de santé du Québec. Le logiciel est pourvu d’une interface graphique qui permet à l’infirmière de voir le plan de son étage et, en six clics ou moins, de signaler son besoin de désinfection à l’équipe d’hygiène et salubrité. Les préposés à l’hygiène et salubrité sont alors informés, tandis que les gestionnaires en prévention des infections ont accès à un historique complet.  Imaginez la paperasse éliminée, la rapidité des communications et la tranquillité d’esprit de savoir que la demande ne reste pas prise dans une boîte vocale!

Déjà plus d’une trentaine d’établissements ont démontré un intérêt pour cet outil.

Alors en mon nom personnel et au nom de Lalema, nous tenons à féliciter Monsieur Champagne et son équipe pour la réalisation de ce projet.

Propreté dans les écoles: Pistes de solutions

Temps de lecture : 2 minutes

La semaine dernière  j’entend Paul Arcand à la radio parler la propreté dans les écoles ou plutôt aurait-il été mieux de dire la malpropreté dans les écoles! Je suis allé lire l’article d’Ariane Lacoursière sur cyberpresse. J’aimerais apporter mon opinion en 2 volets. Le premier en temps que père de filles à l’école primaire. Le second en tant que professionnel de l’hygiène et la salubrité.

Mon opinion de père

Mes deux filles vont à l’école primaire de mon quartier. Par déformation professionnelle, je salut parfois le matin avec le concierge de jour (quand il a le temps et ce n’est pas souvent!). Voyez-vous, quand je passe au service de garde, je le vois souvent à l’ouvrage dès 7h00 à ramasser des déchets, à laver une section, à préparer un travail, à réparer un truc, à sortir les rebuts, à DÉNEIGER les entrées (est-ce qu’il neige encore un 20 avril 2011?). Le travail dans les classes est généralement fait le soir. Je n’ai pas vraiment l’occasion de voir le concierge de soir mais je suis certain qu’il fait un excellent travail. Pourquoi? Je sais que cette école est bien gérée à plusieurs niveaux (direction, comité de parents, service de garde, activités parascolaires, implication des parents). Du moins c’est ma perception. Est-ce qu’il y a des fourmis dans les fenêtres? Je n’ai pas regardé sincèrement mais lorsque chez moi je lave mes fenêtres au printemps, il y en a!

Mon opinion professionnelle

Pour qu’une inspection de la qualité soit cohérente, elle doit s’inscrire dans un programme continu d’évaluation de la qualité. Est-ce que votre système est le meilleur?, je ne sais pas, à vous de me le dire mais il y un élément important à considérer: c’est le temps que ça prend à corriger une situation. Un entrepreneur peut avoir à son contrat une clause que toute non-conformité doit être corrigée dans les 48 heures avec un rapport qui suit. Encore faut-il que la non-conformité soit décelée! Un concierge en régie interne quant à lui devrait être en mesure d’apporter également des corrections dans un délai similaire. Mais ce n’est pas tout, je pense que pour réussir, un ensemble d’éléments doit être considéré:

Conclusion

J’aimerais bien que toutes les écoles soient propres. Est-ce le cas? C’est peut-être là le véritable iceberg. Partagez des exemples de réussite.