Les supers vilains (Épisode 2/4): ERV

Temps de lecture : < 1 minute

ERV

ERV désigne Entérocoques résistants à la vancomycine. C’est une bactérie qui cause de graves problèmes dans les centres de soins. Effectivement, l’ERV est une cause majeure d’infections nosocomiales. Bien qu’elle s’en prenne généralement aux usagers les plus vulnérables, sa présence occasionne de sérieux problèmes.

Les ERV sont résistants à plusieurs antibiotiques

Les entérocoques sont des bactéries que l’on retrouve habituellement dans l’intestin et les selles des individus. À priori, les entérocoques ne causent pas d’infections chez les gens en santé. Néanmoins, les entérocoques peuvent causer des infections urinaires, des infections de plaies et, plus rarement, des infections du sang chez les personnes vulnérables. Ces infections sont acquises lors d’un séjour dans un établissement de soins et peuvent être traitées par une combinaison d’antibiotiques. Les ERV sont généralement plus difficiles à traité dû à leur résistance à plusieurs antibiotiques.

Comment désinfecter les surfaces

Pour ce qui est de la désinfection des surfaces, certains produits à base d’ammonium quaternaire ont une efficacité garantie contre cette bactérie pathogène. Sinon, une solution chlorée s’avère un autre moyen très efficace pour enrayer la bactérie des surfaces environnementales. Bien évidemment, l’hygiène des mains est cruciale pour limiter la propagation de la bactérie dans votre environnement.

Si vous les avez manqué, voici les 3 autres épisodes des Supers Vilains:

C Difficile

SARM

Norovirus

L’impact du risque infectieux sur le travail d’un préposé en hygiène et salubrité

Temps de lecture : 2 minutes

asepsie vs risque infectieux

Le risque d’infections nosocomiales est estimé parfois jusqu’à 10%. Cela veut dire qu’une personne sur dix risque de contracter une maladie à l’hôpital alors qu’elle s’y trouvait pour une autre raison! Bien entendu, on associe souvent la propreté et l’asepsie des surfaces comme une cause de ce risque.

Il existe bien entendu une multitude de facteurs qui influence le risque d’infection nosocomiales comme le lavage des mains, le respect des procédures d’isolement et effectivement l’asepsie des surfaces et des équipements.

Préposés en hygiène et salubrité

Le nettoyage des surfaces dans les centres de santé est confié aux préposés en hygiène et salubrité. Les préposés en hygiène et salubrité sont un des atouts clés dans la lutte aux infections dans le milieu hospitalier. Leur rôle, autrefois peu valorisé, l’est maintenant par l’importance qu’ils ont dans la stratégie globale de l’entretien des surfaces.

La salubrité qui découle du travail des préposés requiert un niveau de performance adéquat voir élevé. Pour y arriver, le personnel tant exécutant que les gestionnaires doivent maîtriser l’ensemble des éléments qui composent ce métier.

Les produits d’entretien et le parc d’équipement constituent indéniablement des éléments importants pour assurer l’efficience lors de l’asepsie de l’environnement de tout établissement. Il devient donc essentiel d’associer étroitement les actions quotidiennes de la main-d’œuvre, en matière d’hygiène, avec une gamme de produits et d’équipements qui favorisent la qualité de leur prestation.

Depuis quelques années, grâce entre autre au dévouement et à l’implication de plusieurs membres du réseau de la santé (on en retrouve plusieurs dans l’exécutif de l’AHSS), on compte plusieurs éléments nouveaux:

L’impact du risque infectieux

Les tâches d’un préposé en hygiène sont diverses et peuvent être regroupées en différents types de travail:

  • Travaux routiniers
  • Travaux mensuels
  • Travaux annuels (ou saisonniers)
  • Départs-transferts
  • Désinfections terminales
  • Travaux fonctionnels

Répartition de la charge de travail

La charge de travail se repartie normalement selon la charte ci-après. Toutefois, la charge est souvent établie pour une situation « normale » ou planifiée. Qu’arrive-t-il en période d’éclosion? En situation de crise? Il est important de prévoir une certaine marge de manœuvre mais surtout d’avoir un plan B! Car une planification trop serrée entraînera probablement une détérioration de la propreté des endroits moins critiques mais à plus long terme, la salubrité des lieux pourrait en souffrir.

risque-infectieux

Quoi faire?

Afin de prévenir ce genre de situation, il convient d’avoir un parc d’équipement efficace et adapté, des produits nettoyants performants,et une organisation du travail impeccable. Qu’en pensez-vous? Venez nous en parler lors du colloque annuel de l’Association Hygiène et Salubrité en Santé les 3 et 4 juin 2014.

Le nettoyage dans les hôpitaux (partie 4)

Temps de lecture : 2 minutes

Nettoyage dans les hôpitaux | Organisation du travail | Lalema inc.En quoi une organisation de travail adéquate contribue à la propreté d’un hôpital? Comment faire pour être à la bonne place au bon moment avec les bons outils? Voilà quelques questions auxquelles je répondrai dans ce billet de la série Nettoyage dans les Hôpitaux.

Évaluation des besoins de production

Avant toute chose, il convient d’évaluer les besoins en hygiène et salubrité. Pour ce faire, une évaluation normalisée est préférable mais elle doit être adaptée en fonction du type de milieux, d’unités et d’achalandage.

C’est également lors de l’évaluation des besoins que sera déterminé le devis d’hygiène et salubrité. On s’assure de bien considérer tous les travaux qu’ils soient journaliers, hebdomadaires, mensuels ou annuels.

Typiquement, les résultats seront présentés en rendement de production (mètres carrés/heure) ou en nombre d’équivalents à temps complets.

Comment réduire les pertes de temps

Comment mesurer la productivité dans un contexte où une partie importante de la tâche est dans le déplacement. En effet, les départements d’hygiène et salubrité sont presque toujours au sous-sol alors que leur travail se passe en grande partie sur les étages!

En réduisant les déplacements, on augmente la productivité.

C’est pourquoi le chariot du préposé doit être le plus complet possible et les points d’eau ou remises d’entretien bien approvisionnées en fournitures (produits de papier ou sacs à déchets notamment), équipements  et produits sanitaires.

Il va sans dire que de bons tapis d’entrée retiendrons beaucoup de saletés.

Réussir sa journée!

Voici quelques trucs pour bien réussir sa journée:

  • Établir une séquences des actions à accomplir dans une journée/semaine/période
  • Définir l’ordre séquentiel des locaux
  • Incorporer les travaux connexes et périodiques (mensuels)
  • S’assurer d’avoir des blocs dédiées aux travaux périodiques (dépoussiérage en hauteur, polissage, etc.)
  • Minimiser les déplacements
  • Travailler à l’espace plutôt qu’à la tâche
  • Distribuer équitablement le travail
  • Une image vaut mille mots: favoriser un plan couleur accompagné de graphique à une simple liste des tâches dans word!
C’est tout pour ce billet et pour cette série sur le nettoyage dans les hôpitaux! N’oubliez pas que nous pouvons vous aider, prenez un rendez-vous en appelant au 514.645.2753 ou inscrivez-vous à l’un de nos séminaires de formation ! J’espère que cette série sur le nettoyage dans les hôpitaux vous a plu!

Sources: Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 3)

Temps de lecture : 2 minutes

hopitalLes préposés en hygiène et salubrité sont un des atouts clés dans la lutte aux infections dans le milieu hospitalier. Leur rôle, autrefois peu valorisé, l’est maintenant par l’importance qu’ils ont dans la stratégie globale de l’entretien des surfaces.

La salubrité qui découle du travail des préposés requiert un niveau de performance adéquat voir élevé. Pour y arriver, le personnel tant exécutant que les gestionnaires doivent maîtriser l’ensemble des éléments qui composent ce métier.

Les produits d’entretien et le parc d’équipement constituent indéniablement des éléments importants pour assurer l’efficience lors de l’asepsie de l’environnement de tout établissement. Il devient donc essentiel d’associer étroitement les actions quotidiennes de la main-d’œuvre, en matière d’hygiène, avec une gamme de produits et d’équipements qui favorisent la qualité de leur prestation.

Depuis quelques années, grâce entre autre au dévouement et à l’implication de plusieurs membres du réseau de la santé (on en retrouve plusieurs dans l’exécutif de l’AHSS), on compte plusieurs éléments nouveaux:

Ceci étant dit, le personnel d’hygiène et salubrité mérite toute notre reconnaissance. Merci à vous!

Le prochain billet parlera plus en détail d’un aspect de leur travail:  l’organisation du travail.

Pour ne rien manquer de cette série sur le Nettoyage dans les hôpitauxn’oubliez pas de vous inscrire au blog. Pour cela, rien de plus simple que d’inscrire votre courriel dans la colonne de gauche. Vous désirez voir nos produits, visitez alors notre catalogue, le plus complet sur le marché, sur  www.lalema.com.

 

Sources: Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 2)

Temps de lecture : 2 minutes

Nettoyage dans les hôpitaux | Lalema inc.
Le nettoyage dans les hôpitaux permet de réduire le risque d’infection pour les patients. Bien entendu, ce n’est pas le seul facteur: les bonne pratiques d’hygiène personnelle notamment le lavage des mains et l’utilisation des équipements de protection personnelle comme les blouses, les gants, les masques ou les lunettes sont aussi des éléments importants.

Donc, pour avoir un bon plan d’entretien sanitaire des surfaces, il convient de bien coordonner les interventions. Un gestionnaire d’hygiène et salubrité doit alors considérer:

  • Le type de lieu associé au niveau de risque
  • Les tâches à effectuer
  • La fréquence d’entretien requise

Un devis détaillé et bien appliqué permet entre autre de valider l’efficacité du nettoyage.

L’approche globale sera déterminée par type de lieu:

  • Éradication systématique (ex. Salles d’opération)
  • Maintien d’une faible charge environnementale (ex. risque faible d’infection comme les espaces de bureau individuel)
  • Équilibre écologique des micro-organismes. Cette approche se base sur la concurrence entre bons et mauvais microbes. Si les bons microbes sont là, il y a moins de place pour la croissance des mauvais (ex. milieux de vie).
  • Salubrité verte. Approche qui utilise moins de produits toxiques
  • Revoir et améliorer les aménagements et/ou les revêtements (lors de la conception ou lors de rénovations)
Le prochain billet de cette série traitera d’un autre facteur clé: le personnel d’hygiène et salubrité.

Pour ne rien manquer de cette série sur le Nettoyage dans les hôpitauxn’oubliez pas de vous inscrire au blog. Pour cela, rien de plus simple que d’inscrire votre courriel dans la colonne de gauche. Vous désirez voir nos produits, visitez alors notre catalogue, le plus complet sur le marché, sur  www.lalema.com.

Sources:

Le nettoyage dans les hôpitaux du 21e siècle par le Dr. Stephanie J. Dancer, Medical, Microbiology, Hairmyres Hospital, UK paru dans la revue Le Nettoyage professionnel, Juillet/Août 2012.

Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 1)

Temps de lecture : 2 minutes

corridor-hopital-lalemaLe nettoyage a longtemps été une affaire de « visuel ». Une odeur fraîche de propreté et une absence de tache ou de résidu suffisaient pour définir qu’un lieu était propre. Cela dit, dans un environnement du bureau ou une salle de classe cela demeure généralement un bon indice de la propreté.

Mais nous savons également que les microbes (bactéries ou virus), invisibles à l’oeil nu, présentent un risque pour la transmission des infections. Prenez l’exemple du virus de la grippe, il peut survivre jusqu’à 48 heures sur une surface dure!

Sans procédure de désinfection établie ou un programme de contrôle de la qualité, les microbes peuvent donc survivre en milieu hospitalier.

3 facteurs-clés doivent être considérés pour effectuer une analyse du risque infectieux:

  • Le patient est-il porteur d’un agent pathogène? L’agent pathogène est classé selon sa capacité de propagation et sa virulence. Le choix d’un nettoyant-désinfectant en découlera également.
  • Les activités fonctionnelles du secteur représentent-elle un risque de transmission des infections par l’environnement? Ex. Services alimentaires, Bureaux, Soins intensifs, etc.
  • L‘intensité du contact est une fonction de l’achalandage des lieux et des surfaces les plus susceptibles d’être touchées. Ex: Robinetterie 
Avez-vous déjà effectuer une analyse du risque infectieux? Chez Lalema, nos conseillez peuvent vous aider à cheminer en ce sens et déterminer la solution adaptée à votre établissement. Le prochain billet de cette série dévoilera comment le nettoyage permet de réduire les risques d’infections des patients.

Pour ne rien manquer de cette série sur le Nettoyage dans les hôpitauxn’oubliez pas de vous inscrire au blog. Pour cela, rien de plus simple que d’inscrire votre courriel dans la colonne de gauche. Vous désirez voir nos produits, visitez alors notre catalogue, le plus complet sur le marché, sur  www.lalema.com.

Sources:

Le nettoyage dans les hôpitaux du 21e siècle par le Dr. Stephanie J. Dancer, Medical, Microbiology, Hairmyres Hospital, UK paru dans la revue Le Nettoyage professionnel, Juillet/Août 2012.

Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

La clé du succès: c’est la communication

Temps de lecture : 2 minutes
Institut universitaire de gériatrie de Montréal - Remise de prix 2011

Crédit: © Gouvernement du Québec, 2011

L’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal s’est mérité une mention d’honneur dans le cadre de la remise des prix d’excellence du Réseau de la santé et des services sociaux 2011. Découvrez comment.

Vous connaissez ces maladies qu’on attrape à l’hôpital ou dans les centres d’hébergement de soins longues durées : les infections nosocomiales? C’est une problématique majeure dans notre système de santé. Avec les années, les experts de réseau de la santé au Québec ont entre autres amélioré les techniques de nettoyage et de désinfection, développé un programme de formation professionnelle reconnu par le Ministère de l’éducation et mis en œuvre des formations pour tous les préposés à l’hygiène et la salubrité. Ces étapes sont essentielles à la réduction du risque de transmission des maladies infectieuses.

Parallèlement, le personnel de soins infirmiers a également travaillé d’arrache-pied dans des conditions parfois tout aussi difficiles pour améliorer les processus de désinfection des petits équipements, de nettoyage des mains, etc.

Mais, dans tout ça, la communication est la clé du succès. C’est ce qu’a compris Jean-François Champagne de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal, lorsqu’il décida de se doter d’un outil qui simplifie les communications entre le personnel de soins infirmiers et les préposés à l’hygiène et salubrité.

Pour bien comprendre : l’étape cruciale lors du départ d’un patient, c’est la désinfection terminale. Si le client est porteur d’une bactérie telle le C. Difficile, le SARM ou l’ERV par exemple, la technique de désinfection et la planification des ressources seront différentes.

L’outil développé pour l’IUGM se nomme Sanix. C’est un système de gestion de la salubrité accessible aux établissements de santé du Québec. Le logiciel est pourvu d’une interface graphique qui permet à l’infirmière de voir le plan de son étage et, en six clics ou moins, de signaler son besoin de désinfection à l’équipe d’hygiène et salubrité. Les préposés à l’hygiène et salubrité sont alors informés, tandis que les gestionnaires en prévention des infections ont accès à un historique complet.  Imaginez la paperasse éliminée, la rapidité des communications et la tranquillité d’esprit de savoir que la demande ne reste pas prise dans une boîte vocale!

Déjà plus d’une trentaine d’établissements ont démontré un intérêt pour cet outil.

Alors en mon nom personnel et au nom de Lalema, nous tenons à féliciter Monsieur Champagne et son équipe pour la réalisation de ce projet.