Vivez la réalité virtuelle en hygiène et salubrité

Temps de lecture : 3 minutes

La réalité virtuelle et la réalité augmentée figurent parmi les technologies qui bouleversent de nombreux secteurs d’activité. Les revenus en 2017 étaient de l’ordre de 25 milliards en dollars US et pourraient atteindre plus de 600 milliards de dollars US d’ici 2025. L’hygiène, la salubrité et la prévention des infections ne seront pas laissées pour compte dans cette révolution technologique.realite-augementee-hololens-v1

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Chambre de soins dans la réalité virtuelle

Réalité virtuelle avec le casques Lenovo Microsoft Mixed Reality

J’ai eu le plaisir de présenter notre première démo d’une chambre d’hôpital à l’Expo-Lalema et au colloque annuel de l’AHSS les 24 et 31 mai 2018. Expérience enrichissante et excitante pour les uns ou effrayante et troublante pour d’autres.

En effet, certains participants ont vraiment, pardonnez-moi l’expression, « trippés ben raides! » alors que d’autres ont carrément refusés d’essayer. Il faut dire que les médias parlent beaucoup des problèmes de nausées éprouvés par certains utilisateurs alors ça créé nécessairement un frein. Toujours est-il que parmi les chanceux (quelques dizaines de personnes) qui l’ont essayé,seulement 1 personne m’a affirmé avoir été légèrement étourdi après coup.

La démo que l’on a préparé consiste en une chambre de soins à 4 lits avec une toilette privée. La chambre est meublée de 4 lits d’hôpital, 4 tables de chevets et 4 tables de lit. Un lavabo est situé près de la porte et la salle de toilette de chambre comprend une cuvette et une douche. Deux magnifiques téléviseurs ornent les murs et une large fenêtre offre une vue spectaculaire sur Montréal comme si on était situé au sommet du Mont-Royal!

Approche Prospectiviste

Imaginons un peu un salubriste muni de lunette à la fois protectrice contre les éclaboussures mais surtout muni d’un écran de réalité augmenté lui permettant de connaître les zones à potentiels élevés de contaminations, les surfaces qui n’ont pas été nettoyés depuis plus de 24 heures.

La technique de travail lui est projetée directement devant les yeux et il pourrait simplement en claquant des doigts (littéralement) avisé son superviseur d’une problématique ou l’informer qu’il a terminé de nettoyer la chambre!

Le superviseurs, à distance, pourrait enfiler un casque et faire une démonstration de comment déplacer un meuble ou utiliser une machine rotative pour polir un plancher par exemple.

Tout ça est techniquement possible avec les technologies de réalités augmentées.

Imaginons l’avenir ensemble! Faites moi par de vos idées et nous pourrions faire équipe pour lancer un projet unique au Québec et même au monde! contactez moi à glanthier@lalema.com

Pour en apprendre un peu plus sur la réalité augmentée et la technologie Hololens, vous pouvez aussi visiter le blogue de Spiria.

Avec ta brosse à cuvette, tu ne contamineras pas

Temps de lecture : 3 minutes
brosse à cuvette

On dira ce qu’on voudra, brosser une cuve de toilette, c’est pas la galère. Maintenant, tout comme on change de brosse à dents souvent, à quand remonte la dernière fois où vous avez lavé ou changé votre brosse à cuvette?

Un peu d’histoire

En 1933, William C. Schopp de Californie a obtenu un brevet pour la brosse de toilette en plastique moderne. Le dispositif de nettoyage pour cuvette sera distribué par l’Addis Brush Co. qui allait plus tard de créer le premier sapin de Noël artificiel – en utilisant la même machine utilisée pour fabriquer des brosses de toilette!

Un peu de technologie

Vous pensez que l’hygiène et la salubrité c’est traditionnel? Une simple recherche sur Google Brevet donne plus de 3900 résultats de brevet concernant les brosses à cuvette . En voici quelques exemples (traduction libre):

  • Brosse à cuvette entièrement jetable
  • Brosse à cuvette motorisée
  • Brosse à cuvette sans goutte
  • Brosse à cuvette avec poils fait de gel soluble dans l’eau
  • Brosse à cuvette à double brosses
  • Brosse à cuvette avec liquide nettoyant intégré
  • Combinaison débouchoir à ventouse et brosse à cuvette
  • et la liste continue…

La compagnie 3M possède à elle-seule au moins 67 brevets en lien avec les brosses à cuvette!

Un peu moins de contamination

Un sage anonyme a un jour énoncé: « Toute solution n’est pas nécessairement applicable partout de la même manière »! Ainsi, si on parle du milieu hospitalier où les risques d’infection sont élevés, il convient d’opter pour une solution qui minimise les risques. Parmi les caractéristiques recherchées, on voudra:

  • Minimiser le transfert de résidus entre les aires publiques et d’une pièce à l’autre, en favorisant une utilisation unique par toilette.
  • Éviter le contact de la brosse contaminée sur les surfaces sales.
  • Faciliter le changement de brosse une fois le nettoyage terminé.
  • Éviter l’utilisation de parfum .
  • Favoriser un usage rapide sans ajout de produit additionnel.
  • Permettre un récurage efficace.
  • Permettre le nettoyage des parties difficiles à atteindre, dont le dessous du rebord de la cuvette.
  • Être en conformité le plus possible avec les protocoles normaux déjà établis dans les établissements de soins de santé pour le nettoyage des cuvettes de toilette et des urinoirs.
  • Permettre la désinfection des parties de la brosse qui ne serait pas à usage unique.
  • Réduire la partie à usage unique pour minimiser les impacts sur l’environnement.
  • Uniformiser les méthodologies de travail et remplacer les brosses à cuvette et les nettoyants à cuvette traditionnels.
  • Faciliter la manutention et l’accès aux composantes de la brosse et de ces accessoires notamment  dans les espaces de rangement, dans les armoires d’articles de nettoyage et sur les chariots de concierge.

Un peu plus de simplicité avec une brosse à cuvette 3M

Avec tous ces brevets et toutes ces caractéristiques, on arrive peu réduire à quelques solutions mais l’une d’elle a retenu notre attention:

Une brosse à cuvette jetable avec un manche ergonomique et réutilisable muni d’un bouton à dégagement rapide par glissement qui permet de détacher facilement la brosse utilisée afin de la mettre au rebut sans la toucher une fois le nettoyage terminé.

brosse à cuvettebrosse à cuvette

Bien qu’il s’agit d’une solution qui génère des rebuts, il faut admettre que le risque de transmission des infections est diminué si l’ensemble du nettoyage d’une toilette et des espaces tout autour est fait selon les règles du métiers et en suivant les protocoles en vigueur.

Un peu plus de services

Pour mieux comprendre les défis en hygiène et salubrité dans le milieu hospitalier, renseignez-vous en nous contactant sur www.lalema.com/contacts. Nos experts sont là pour vous aider.

 

Le nettoyage dans les hôpitaux (partie 4)

Temps de lecture : 2 minutes

Nettoyage dans les hôpitaux | Organisation du travail | Lalema inc.En quoi une organisation de travail adéquate contribue à la propreté d’un hôpital? Comment faire pour être à la bonne place au bon moment avec les bons outils? Voilà quelques questions auxquelles je répondrai dans ce billet de la série Nettoyage dans les Hôpitaux.

Évaluation des besoins de production

Avant toute chose, il convient d’évaluer les besoins en hygiène et salubrité. Pour ce faire, une évaluation normalisée est préférable mais elle doit être adaptée en fonction du type de milieux, d’unités et d’achalandage.

C’est également lors de l’évaluation des besoins que sera déterminé le devis d’hygiène et salubrité. On s’assure de bien considérer tous les travaux qu’ils soient journaliers, hebdomadaires, mensuels ou annuels.

Typiquement, les résultats seront présentés en rendement de production (mètres carrés/heure) ou en nombre d’équivalents à temps complets.

Comment réduire les pertes de temps

Comment mesurer la productivité dans un contexte où une partie importante de la tâche est dans le déplacement. En effet, les départements d’hygiène et salubrité sont presque toujours au sous-sol alors que leur travail se passe en grande partie sur les étages!

En réduisant les déplacements, on augmente la productivité.

C’est pourquoi le chariot du préposé doit être le plus complet possible et les points d’eau ou remises d’entretien bien approvisionnées en fournitures (produits de papier ou sacs à déchets notamment), équipements  et produits sanitaires.

Il va sans dire que de bons tapis d’entrée retiendrons beaucoup de saletés.

Réussir sa journée!

Voici quelques trucs pour bien réussir sa journée:

  • Établir une séquences des actions à accomplir dans une journée/semaine/période
  • Définir l’ordre séquentiel des locaux
  • Incorporer les travaux connexes et périodiques (mensuels)
  • S’assurer d’avoir des blocs dédiées aux travaux périodiques (dépoussiérage en hauteur, polissage, etc.)
  • Minimiser les déplacements
  • Travailler à l’espace plutôt qu’à la tâche
  • Distribuer équitablement le travail
  • Une image vaut mille mots: favoriser un plan couleur accompagné de graphique à une simple liste des tâches dans word!
C’est tout pour ce billet et pour cette série sur le nettoyage dans les hôpitaux! N’oubliez pas que nous pouvons vous aider, prenez un rendez-vous en appelant au 514.645.2753 ou inscrivez-vous à l’un de nos séminaires de formation ! J’espère que cette série sur le nettoyage dans les hôpitaux vous a plu!

Sources: Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 3)

Temps de lecture : 2 minutes

hopitalLes préposés en hygiène et salubrité sont un des atouts clés dans la lutte aux infections dans le milieu hospitalier. Leur rôle, autrefois peu valorisé, l’est maintenant par l’importance qu’ils ont dans la stratégie globale de l’entretien des surfaces.

La salubrité qui découle du travail des préposés requiert un niveau de performance adéquat voir élevé. Pour y arriver, le personnel tant exécutant que les gestionnaires doivent maîtriser l’ensemble des éléments qui composent ce métier.

Les produits d’entretien et le parc d’équipement constituent indéniablement des éléments importants pour assurer l’efficience lors de l’asepsie de l’environnement de tout établissement. Il devient donc essentiel d’associer étroitement les actions quotidiennes de la main-d’œuvre, en matière d’hygiène, avec une gamme de produits et d’équipements qui favorisent la qualité de leur prestation.

Depuis quelques années, grâce entre autre au dévouement et à l’implication de plusieurs membres du réseau de la santé (on en retrouve plusieurs dans l’exécutif de l’AHSS), on compte plusieurs éléments nouveaux:

Ceci étant dit, le personnel d’hygiène et salubrité mérite toute notre reconnaissance. Merci à vous!

Le prochain billet parlera plus en détail d’un aspect de leur travail:  l’organisation du travail.

Pour ne rien manquer de cette série sur le Nettoyage dans les hôpitauxn’oubliez pas de vous inscrire au blog. Pour cela, rien de plus simple que d’inscrire votre courriel dans la colonne de gauche. Vous désirez voir nos produits, visitez alors notre catalogue, le plus complet sur le marché, sur  www.lalema.com.

 

Sources: Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 2)

Temps de lecture : 2 minutes

Nettoyage dans les hôpitaux | Lalema inc.
Le nettoyage dans les hôpitaux permet de réduire le risque d’infection pour les patients. Bien entendu, ce n’est pas le seul facteur: les bonne pratiques d’hygiène personnelle notamment le lavage des mains et l’utilisation des équipements de protection personnelle comme les blouses, les gants, les masques ou les lunettes sont aussi des éléments importants.

Donc, pour avoir un bon plan d’entretien sanitaire des surfaces, il convient de bien coordonner les interventions. Un gestionnaire d’hygiène et salubrité doit alors considérer:

  • Le type de lieu associé au niveau de risque
  • Les tâches à effectuer
  • La fréquence d’entretien requise

Un devis détaillé et bien appliqué permet entre autre de valider l’efficacité du nettoyage.

L’approche globale sera déterminée par type de lieu:

  • Éradication systématique (ex. Salles d’opération)
  • Maintien d’une faible charge environnementale (ex. risque faible d’infection comme les espaces de bureau individuel)
  • Équilibre écologique des micro-organismes. Cette approche se base sur la concurrence entre bons et mauvais microbes. Si les bons microbes sont là, il y a moins de place pour la croissance des mauvais (ex. milieux de vie).
  • Salubrité verte. Approche qui utilise moins de produits toxiques
  • Revoir et améliorer les aménagements et/ou les revêtements (lors de la conception ou lors de rénovations)
Le prochain billet de cette série traitera d’un autre facteur clé: le personnel d’hygiène et salubrité.

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Sources:

Le nettoyage dans les hôpitaux du 21e siècle par le Dr. Stephanie J. Dancer, Medical, Microbiology, Hairmyres Hospital, UK paru dans la revue Le Nettoyage professionnel, Juillet/Août 2012.

Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 1)

Temps de lecture : 2 minutes

corridor-hopital-lalemaLe nettoyage a longtemps été une affaire de « visuel ». Une odeur fraîche de propreté et une absence de tache ou de résidu suffisaient pour définir qu’un lieu était propre. Cela dit, dans un environnement du bureau ou une salle de classe cela demeure généralement un bon indice de la propreté.

Mais nous savons également que les microbes (bactéries ou virus), invisibles à l’oeil nu, présentent un risque pour la transmission des infections. Prenez l’exemple du virus de la grippe, il peut survivre jusqu’à 48 heures sur une surface dure!

Sans procédure de désinfection établie ou un programme de contrôle de la qualité, les microbes peuvent donc survivre en milieu hospitalier.

3 facteurs-clés doivent être considérés pour effectuer une analyse du risque infectieux:

  • Le patient est-il porteur d’un agent pathogène? L’agent pathogène est classé selon sa capacité de propagation et sa virulence. Le choix d’un nettoyant-désinfectant en découlera également.
  • Les activités fonctionnelles du secteur représentent-elle un risque de transmission des infections par l’environnement? Ex. Services alimentaires, Bureaux, Soins intensifs, etc.
  • L‘intensité du contact est une fonction de l’achalandage des lieux et des surfaces les plus susceptibles d’être touchées. Ex: Robinetterie 
Avez-vous déjà effectuer une analyse du risque infectieux? Chez Lalema, nos conseillez peuvent vous aider à cheminer en ce sens et déterminer la solution adaptée à votre établissement. Le prochain billet de cette série dévoilera comment le nettoyage permet de réduire les risques d’infections des patients.

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Sources:

Le nettoyage dans les hôpitaux du 21e siècle par le Dr. Stephanie J. Dancer, Medical, Microbiology, Hairmyres Hospital, UK paru dans la revue Le Nettoyage professionnel, Juillet/Août 2012.

Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

La clé du succès: c’est la communication

Temps de lecture : 2 minutes
Institut universitaire de gériatrie de Montréal - Remise de prix 2011

Crédit: © Gouvernement du Québec, 2011

L’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal s’est mérité une mention d’honneur dans le cadre de la remise des prix d’excellence du Réseau de la santé et des services sociaux 2011. Découvrez comment.

Vous connaissez ces maladies qu’on attrape à l’hôpital ou dans les centres d’hébergement de soins longues durées : les infections nosocomiales? C’est une problématique majeure dans notre système de santé. Avec les années, les experts de réseau de la santé au Québec ont entre autres amélioré les techniques de nettoyage et de désinfection, développé un programme de formation professionnelle reconnu par le Ministère de l’éducation et mis en œuvre des formations pour tous les préposés à l’hygiène et la salubrité. Ces étapes sont essentielles à la réduction du risque de transmission des maladies infectieuses.

Parallèlement, le personnel de soins infirmiers a également travaillé d’arrache-pied dans des conditions parfois tout aussi difficiles pour améliorer les processus de désinfection des petits équipements, de nettoyage des mains, etc.

Mais, dans tout ça, la communication est la clé du succès. C’est ce qu’a compris Jean-François Champagne de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal, lorsqu’il décida de se doter d’un outil qui simplifie les communications entre le personnel de soins infirmiers et les préposés à l’hygiène et salubrité.

Pour bien comprendre : l’étape cruciale lors du départ d’un patient, c’est la désinfection terminale. Si le client est porteur d’une bactérie telle le C. Difficile, le SARM ou l’ERV par exemple, la technique de désinfection et la planification des ressources seront différentes.

L’outil développé pour l’IUGM se nomme Sanix. C’est un système de gestion de la salubrité accessible aux établissements de santé du Québec. Le logiciel est pourvu d’une interface graphique qui permet à l’infirmière de voir le plan de son étage et, en six clics ou moins, de signaler son besoin de désinfection à l’équipe d’hygiène et salubrité. Les préposés à l’hygiène et salubrité sont alors informés, tandis que les gestionnaires en prévention des infections ont accès à un historique complet.  Imaginez la paperasse éliminée, la rapidité des communications et la tranquillité d’esprit de savoir que la demande ne reste pas prise dans une boîte vocale!

Déjà plus d’une trentaine d’établissements ont démontré un intérêt pour cet outil.

Alors en mon nom personnel et au nom de Lalema, nous tenons à féliciter Monsieur Champagne et son équipe pour la réalisation de ce projet.