Le nettoyage dans les hôpitaux (partie 4)

Temps de lecture : 2 minutes
Nettoyage dans les hôpitaux | Organisation du travail | Lalema inc.

En quoi une organisation de travail adéquate contribue à la propreté d’un hôpital? Comment faire pour être à la bonne place au bon moment avec les bons outils? Voilà quelques questions auxquelles je répondrai dans ce billet de la série Nettoyage dans les Hôpitaux.

Évaluation des besoins de production

Avant toute chose, il convient d’évaluer les besoins en hygiène et salubrité. Pour ce faire, une évaluation normalisée est préférable mais elle doit être adaptée en fonction du type de milieux, d’unités et d’achalandage.

C’est également lors de l’évaluation des besoins que sera déterminé le devis d’hygiène et salubrité. On s’assure de bien considérer tous les travaux qu’ils soient journaliers, hebdomadaires, mensuels ou annuels.

Typiquement, les résultats seront présentés en rendement de production (mètres carrés/heure) ou en nombre d’équivalents à temps complets.

Comment réduire les pertes de temps

Comment mesurer la productivité dans un contexte où une partie importante de la tâche est dans le déplacement. En effet, les départements d’hygiène et salubrité sont presque toujours au sous-sol alors que leur travail se passe en grande partie sur les étages!

En réduisant les déplacements, on augmente la productivité.

C’est pourquoi le chariot du préposé doit être le plus complet possible et les points d’eau ou remises d’entretien bien approvisionnées en fournitures (produits de papier ou sacs à déchets notamment), équipements  et produits sanitaires.

Il va sans dire que de bons tapis d’entrée retiendrons beaucoup de saletés.

Réussir sa journée!

Voici quelques trucs pour bien réussir sa journée:

  • Établir une séquences des actions à accomplir dans une journée/semaine/période
  • Définir l’ordre séquentiel des locaux
  • Incorporer les travaux connexes et périodiques (mensuels)
  • S’assurer d’avoir des blocs dédiées aux travaux périodiques (dépoussiérage en hauteur, polissage, etc.)
  • Minimiser les déplacements
  • Travailler à l’espace plutôt qu’à la tâche
  • Distribuer équitablement le travail
  • Une image vaut mille mots: favoriser un plan couleur accompagné de graphique à une simple liste des tâches dans word!
C’est tout pour ce billet et pour cette série sur le nettoyage dans les hôpitaux! N’oubliez pas que nous pouvons vous aider, prenez un rendez-vous en appelant au 514.645.2753 ou inscrivez-vous à l’un de nos séminaires de formation ! J’espère que cette série sur le nettoyage dans les hôpitaux vous a plu!
 

Sources: Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 3)

Temps de lecture : 2 minutes
hopital

Les préposés en hygiène et salubrité sont un des atouts clés dans la lutte aux infections dans le milieu hospitalier. Leur rôle, autrefois peu valorisé, l’est maintenant par l’importance qu’ils ont dans la stratégie globale de l’entretien des surfaces.

La salubrité qui découle du travail des préposés requiert un niveau de performance adéquat voir élevé. Pour y arriver, le personnel tant exécutant que les gestionnaires doivent maîtriser l’ensemble des éléments qui composent ce métier.

Les produits d’entretien et le parc d’équipement constituent indéniablement des éléments importants pour assurer l’efficience lors de l’asepsie de l’environnement de tout établissement. Il devient donc essentiel d’associer étroitement les actions quotidiennes de la main-d’œuvre, en matière d’hygiène, avec une gamme de produits et d’équipements qui favorisent la qualité de leur prestation.

Depuis quelques années, grâce entre autre au dévouement et à l’implication de plusieurs membres du réseau de la santé (on en retrouve plusieurs dans l’exécutif de l’AHSS), on compte plusieurs éléments nouveaux:

Ceci étant dit, le personnel d’hygiène et salubrité mérite toute notre reconnaissance. Merci à vous!

Le prochain billet parlera plus en détail d’un aspect de leur travail:  l’organisation du travail.

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Sources: Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 2)

Temps de lecture : 2 minutes
Nettoyage dans les hôpitaux | Lalema inc.


Le nettoyage dans les hôpitaux permet de réduire le risque d’infection pour les patients. Bien entendu, ce n’est pas le seul facteur: les bonne pratiques d’hygiène personnelle notamment le lavage des mains et l’utilisation des équipements de protection personnelle comme les blouses, les gants, les masques ou les lunettes sont aussi des éléments importants.

Donc, pour avoir un bon plan d’entretien sanitaire des surfaces, il convient de bien coordonner les interventions. Un gestionnaire d’hygiène et salubrité doit alors considérer:

  • Le type de lieu associé au niveau de risque
  • Les tâches à effectuer
  • La fréquence d’entretien requise

Un devis détaillé et bien appliqué permet entre autre de valider l’efficacité du nettoyage.

L’approche globale sera déterminée par type de lieu:

  • Éradication systématique (ex. Salles d’opération)
  • Maintien d’une faible charge environnementale (ex. risque faible d’infection comme les espaces de bureau individuel)
  • Équilibre écologique des micro-organismes. Cette approche se base sur la concurrence entre bons et mauvais microbes. Si les bons microbes sont là, il y a moins de place pour la croissance des mauvais (ex. milieux de vie).
  • Salubrité verte. Approche qui utilise moins de produits toxiques
  • Revoir et améliorer les aménagements et/ou les revêtements (lors de la conception ou lors de rénovations)
Le prochain billet de cette série traitera d’un autre facteur clé: le personnel d’hygiène et salubrité.

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Sources:

Le nettoyage dans les hôpitaux du 21e siècle par le Dr. Stephanie J. Dancer, Medical, Microbiology, Hairmyres Hospital, UK paru dans la revue Le Nettoyage professionnel, Juillet/Août 2012.

Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Le Nettoyage dans les Hôpitaux (partie 1)

Temps de lecture : 2 minutes
corridor-hopital-lalema

Le nettoyage a longtemps été une affaire de « visuel ». Une odeur fraîche de propreté et une absence de tache ou de résidu suffisaient pour définir qu’un lieu était propre. Cela dit, dans un environnement du bureau ou une salle de classe cela demeure généralement un bon indice de la propreté.

Mais nous savons également que les microbes (bactéries ou virus), invisibles à l’oeil nu, présentent un risque pour la transmission des infections. Prenez l’exemple du virus de la grippe, il peut survivre jusqu’à 48 heures sur une surface dure!

Sans procédure de désinfection établie ou un programme de contrôle de la qualité, les microbes peuvent donc survivre en milieu hospitalier.

3 facteurs-clés doivent être considérés pour effectuer une analyse du risque infectieux:

  • Le patient est-il porteur d’un agent pathogène? L’agent pathogène est classé selon sa capacité de propagation et sa virulence. Le choix d’un nettoyant-désinfectant en découlera également.
  • Les activités fonctionnelles du secteur représentent-elle un risque de transmission des infections par l’environnement? Ex. Services alimentaires, Bureaux, Soins intensifs, etc.
  • L‘intensité du contact est une fonction de l’achalandage des lieux et des surfaces les plus susceptibles d’être touchées. Ex: Robinetterie 
Avez-vous déjà effectuer une analyse du risque infectieux? Chez Lalema, nos conseillez peuvent vous aider à cheminer en ce sens et déterminer la solution adaptée à votre établissement. Le prochain billet de cette série dévoilera comment le nettoyage permet de réduire les risques d’infections des patients.

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Sources:

Le nettoyage dans les hôpitaux du 21e siècle par le Dr. Stephanie J. Dancer, Medical, Microbiology, Hairmyres Hospital, UK paru dans la revue Le Nettoyage professionnel, Juillet/Août 2012.

Hygiène et salubrité en milieux de soins – Démarche pour le développement de stratégies d’entretien des surfaces, MSSS, 2010, 52 pages.

Les déchets médicaux et le virus de l’hépatite B

Temps de lecture : 2 minutes

Les travailleurs de la santé sont confrontés à des risques professionnels uniques. Le contrôle et la prévention des infections en lien avec la manipulation des déchets médicaux peut être un vrai casse-tête dans les hôpitaux. Une nouvelle étude a de nouveau renforcé la liste des préoccupations des employés de la santé. Cette étude suggère que les personnes manipulant les déchets médicaux courent un risque accru de contracter le virus de l’hépatite B (VHB).

Virus de l'hépatite B
Virus de l’hépatite B

Le virus de l’hépatite B infecte les gens principalement par le sang et les liquides organiques infectés et ne nécessite qu’une exposition limitée. Jusqu’à 66 000 cas de VHB par année sont attribuables à des lacunes en matière de sécurité contre les objets pointus et tranchants. Les travailleurs de la santé sont évidemment à risque de contracter le virus.

Récemment publié dans le American Journal of Infection Control, la méta-analyse de quelques études transversales a révélé des liens statistiquement significatifs entre VHB et le traitement des déchets médicaux. Ahmed Arafa, MBBCh, MS, étudiant au doctorat à l’Université d’Osaka au Japon, co-auteur de l’étude, indique que :

« La méta-analyse a documenté un problème urgent, spécifiquement dans les établissements de soins africains. Le problème est potentiellement évitable si les bonnes précautions sont prises. »

déchets médicaux

Actions à prendre par les hôpitaux pour valoriser les déchets médicaux

Dans une étude antérieure, Arafa a constaté que les collecteurs des déchets médicaux avaient des connaissances sous-optimales, une attitude négative et des pratiques négligentes. On peut donc dire que les personnes qui manipulent les déchets médicaux peuvent porter le fardeau le plus lourd des infections à diffusion hématogène contractées à l’hôpital. La solution? Valoriser la manipulation des déchets médicaux et mettre l’emphase au contrôle ainsi qu’à la prévention des infections. Il faut offrir les ressources similaires qu’ont les physiciens, les infirmiers et les techniciens de laboratoires. Logiquement, on parle ici des équipements de protection, des vaccins gratuits et des programmes de sensibilisation. Cela permettrait de mieux protéger les manutentionnaires de déchets médicaux, et ainsi les patients du fléau du VHB.

Quoi faire avec vos déchets médicaux?

Besoin de poubelles médicales et de lingettes désinfectantes?
Visitez Lalema!

Traduction libre de l’article « When Medical Waste Handling Goes Wrong »

Source:
https://www.infectioncontroltoday.com/clinical/when-medical-waste-handling-goes-wrong

Arafa A, Eshak ES. Medical waste handling and hepatitis B virus infection: A meta-analysis. Am J Infect Control. 2019 Sep 11. doi: 10.1016/j.ajic.2019.08.011.

La réalité augmentée pour voir la salubrité autrement

Temps de lecture : 3 minutesLa réalité virtuelle et la réalité augmentée figurent parmi les technologies qui bouleversent de nombreux secteurs d’activité. Les revenus en 2017 étaient de l’ordre de 25 milliards en dollars US et pourraient atteindre plus de 600 milliards de dollars US d’ici 2025. L’hygiène, la salubrité et la prévention des infections ne seront pas laissées pour compte dans cette révolution technologique.realite-augementee-hololens-v1

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Chambre de soins dans la réalité virtuelle

Réalité virtuelle avec le casques Lenovo Microsoft Mixed Reality

J’ai eu le plaisir de présenter notre première démo d’une chambre d’hôpital à l’Expo-Lalema et au colloque annuel de l’AHSS l’an dernier. Expérience enrichissante et excitante pour les uns ou effrayante et troublante pour d’autres.

En effet, certains participants ont vraiment, pardonnez-moi l’expression, « trippés ben raides! » alors que d’autres ont carrément refusés d’essayer. Il faut dire que les médias parlent beaucoup des problèmes de nausées éprouvés par certains utilisateurs alors ça créé nécessairement un frein. Toujours est-il que parmi les chanceux (quelques dizaines de personnes) qui l’ont essayé,seulement 1 personne m’a affirmé avoir été légèrement étourdi après coup.

La démo que l’on a préparé consiste en une chambre de soins à 4 lits avec une toilette privée. La chambre est meublée de 4 lits d’hôpital, 4 tables de chevets et 4 tables de lit. Un lavabo est situé près de la porte et la salle de toilette de chambre comprend une cuvette et une douche. Deux magnifiques téléviseurs ornent les murs et une large fenêtre offre une vue spectaculaire sur Montréal comme si on était situé au sommet du Mont-Royal!

Approche Prospectiviste

Imaginons un peu un salubriste muni de lunette à la fois protectrice contre les éclaboussures mais surtout muni d’un écran de réalité augmenté lui permettant de connaître les zones à potentiels élevés de contaminations, les surfaces qui n’ont pas été nettoyés depuis plus de 24 heures.

La technique de travail lui est projetée directement devant les yeux et il pourrait simplement en claquant des doigts (littéralement) avisé son superviseur d’une problématique ou l’informer qu’il a terminé de nettoyer la chambre!

Le superviseurs, à distance, pourrait enfiler un casque et faire une démonstration de comment déplacer un meuble ou utiliser une machine rotative pour polir un plancher par exemple.

Tout ça est techniquement possible avec les technologies de réalités augmentées.

Le futur est là

Visitez notre nouveau site pour en savoir plus.

www.holosan.ca

Imaginons l’avenir ensemble! Faites moi par de vos idées et nous pourrions faire équipe pour lancer un projet unique au Québec et même au monde! contactez moi à glanthier@lalema.com

Pour en apprendre un peu plus sur la réalité augmentée et la technologie Hololens, vous pouvez aussi visiter le blogue de Spiria.

Poing à poing, tape m’en cinq ou poignée de main?

Temps de lecture : 2 minutes

Le fist bump (poing à poing), le high-five (tape m’en cinq) ou la poignée de main? Lequel de ces 3 gestes de salutation et de fraternité est le moins susceptible de transmettre des microbes?

poing à poing

Sara Mela BSc et David E. Whitworth PhD du Institute of Biological, Environmental, and Rural Sciences de l’université d’Aberystwyth au Royaume-Uni ont publié un rapport dans l’American Journal of infection Control à ce sujet.

Les 2 chercheurs ont  échangé une poignée de main, un poing à poing (fist bump) ou un tape m’en cinq (high-five) avec des gants de caoutchouc dont l’un était trempé dans une solution contenant la bactérie E. coli.

Ils ont ensuite effectué des décomptes bactériens en évaluant différents paramètres tels la surface du contact, la durée du contact et la pression appliquée lors du contact.

Le Poing à poing (fist bump) est la salutation à privilégier

Les résultats montrent un transfert 2 fois moins grand avec un high-five comparé à une poignée de main. Pour le fist bump, le transfert de microbes est au moins 5 fois moindre qu’une poignée de main.

Plus la pression et le temps de contact sont grands, plus le transfert de microbes est élevé.

On révèle également que dans une situation réelle d’autres paramètres pourraient influencer ces résultats.

Le lavage de mains salutaire de la situation

Même si Barack Obama a rendu le fist bump très populaire, il va sans dire qu’une poignée de main d’un médecin par exemple a un petit quelque chose de rassurant comparativement à un fist bump.

Les fist bumps les plus mémorables de Barack Obama

Le lavage de mains demeurent l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la propagation des microbes. Vous connaissez Utopia? Il s’agit de notre savon à main mousse. Suivez le lien pour le découvrir.

Formation coronavirus

Cette formation s’adresse aux gestionnaires d’immeubles, gestionnaires en hygiène et salubrité, contremaîtres, gérants d’hôtel, chefs d’équipe, préposés en hygiène et salubrité, concierges, citoyens concernés.

Objectif général
Ce cours est axé sur la nature des actions à prendre avant, pendant et après une pandémie de COVID-19
Objectifs spécifiques
Au terme de la session, les participants :

  • Comprendront ce que l’on entend par une pandémie;
  • Connaîtront les mesures particulières à prendre pour aider à ralentir la propagation de la maladie Les agents infectieux;
  • Les types de risques (contacts, gouttelettes, aériens);
  • Les surfaces et locaux prioritaires;
  • Les fréquences et méthodologies d’exécution;
  • Les barrières efficaces;
  • Les meilleures pratiques de nettoyage et de désinfection.

Source: http://www.apic.org/Resource_/TinyMceFileManager/Fist_bump_article_AJIC_August_2014.pdf