Le COVID-19 et les mesures préventives.

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Le 2019-nCoV fait la une dans les manchettes ces jours-ci. Qu’est-ce que le 2019-nCoV et quelles sont les mesures préventives? À ce jour, on ne comprend pas entièrement le potentiel pathogène et la dynamique de transmission de ce nouveau coronavirus 2019.

Masque respiratoire comme mesure préventive 2019-nCoV
Jeune femme avec masque respiratoire

Qu’est-ce que c’est?

Grosso modo, il fait partie de la famille des coronavirus. Il présente « 80% de similarités » avec le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui avait fait des centaines de morts en 2003. Ce virus ne se propage pas aussi bien que l’influenza et il n’évolue pas très rapidement. Les symptômes sont les mêmes que la majorité des cas de grippe: fièvre, toux, douleurs musculaires, essoufflement et difficultés respiratoires.

En décembre dernier, le coronavirus est apparu à Wuhan, une ville située au centre de la Chine. Les villes de Wuhan et Huanggang ont été placées en quarantaine. Jusqu’à présent, il a fait 17 morts en Chine et des centaines de personnes en sont atteintes. Ce virus a également été détecté à Taïwan, au Japon, en Thaïlande et en Corée du Sud. Afin de limiter sa propagation, des mesures sont prises dans plusieurs pays. L’OMS (l’organisation mondiale de la santé) se demande si ce virus doit être déclaré une urgence internationale.

Wuhan 2019-nCoV
Tour de la grue Jaune à Wuhan

Quelles sont les mesures préventives?

Brièvement, voici des mesures préventives quant au 2019-nCoV. Telles que suggérées par l’OMS, voici des stratégies de la prévention et du contrôle de l’infection associées aux soins de santé lorsque l’on suspecte un cas de nCoV:

  1. La détection précoce et contrôle de la source
    – Encourager les travailleurs et les gestionnaires en soin de santé d’avoir un niveau élevé de suspicion clinique
  2. Application des précautions standards pour tous les patients
    – Veiller à prendre les mesures d’hygiène respiratoire en offrant un masque médical en cas de suspicion d’infection du nCoV pour ceux pouvant le tolérer
    – Se couvrir le nez et la bouche en toussant ou en éternuant dans un mouchoir ou un coude fléchi
    Se laver les mains après tout contact avec des sécrétions respiratoires
    – Porter des équipements de protection individuelle
    – Suivre les procédures de nettoyage et de désinfection de l’environnement de manière cohérente et correcte.
  3. La mise en œuvre de précautions supplémentaires empiriques
    – Porter un respirateur contre les particules au moins aussi protecteur qu’un respirateur certifié NIOSH N95, EU FFP2 ou équivalent
    – Porter une protection oculaire (des lunettes de protection ou un écran facial)
    – Utiliser des combinaisons à manches longues propres et non stériles
    – Utiliser des gants et éviter tout contact aux yeux, au nez ou à la bouche avec des mains potentiellement contaminées
    – Employer des équipements jetables ou des équipements dédiés à désinfecter après chaque utilisation
  4. Contrôles administratifs
    – Assurer de mettre en place des infrastructures et des activités durables de la prévention et du contrôle des infections
    – Offrir une formation et une éducation aux travailleurs de la santé ainsi qu’aux patients
  5. Contrôles environnementaux et techniques 
    – Assurer une ventilation adéquate et un nettoyage adéquat de l’environnement.

Ainsi, n’hésitez pas à nous contacter pour vos besoins et questions quant à nos produits ou nos formations sur l’hygiène.

Pour plus de détails quant au 2019-nCoV, consulter les sources suivantes:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1482141/coronavirus-chine-questions-reponses
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1486752/coronavirus-chine-villes-quarantaine-transports
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1482961/coronavirus-virus-chine-asie
https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-nCoV/lab-biosafety-guidelines.html

Comprendre les filtres HEPA

Temps de lecture : < 1 minutefiltre-hepa
Un filtre HEPA est un filtre à très haute efficacité.
 Selon son grade, un filtre HEPA enlèvera au moins 99.97% des particules dans l’air à un diamètre de 0.3 micromètre.

Entretien des sols

Dans l’industrie de l’entretien ménager ou du nettoyage industriel et commercial, on retrouve ce type de filtre dans les aspirateur. Certains modèles d’aspirateur conçus pour les matières dangereuses retiendront au moins  99.997% des particules dans l’air à un diamètre de 0.3 micromètre.

Séchoir à mains

Même certains séchoirs à mains offrent une filtration HEPA pour réduire les bactéries dans l’air. On ne voudrait contaminer nos mains toutes nettes!

Milieu hospitalier

En milieu hospitalier, des masques peuvent également être HEPA et protéger contre la turberculose (une maladie transmissible par voie aérienne).

Avions et automobiles

Plusieurs modèles de voiture  ont des filtres HEPA (Toyota, Honda, Hyundai et bien d’autres).

Dans les avions, l’air est filtrée à l’aide de filtre HEPA.

Un micromètre, c’est gros comment?

  • Le chas d’une aiguille : 1000 micromètres
  • Le sable fin: 100-2000 micromètres
  • Le diamètre d’un cheveu: 70-100 micromètres
  • La poudre de talc: 10-30 micromètres
  • Limite de visibilité à l’oeil nu: 40 micromètres
  • Une bactérie: 0.5-20 micromètres
  • La fumée de cigarette: 0.1-1 micromètre

Faits intéressants

Saviez-vous que les premiers filtre HEPA ont été développé dans les années 40 dans le cadre du projet Manhattan pour filtrer les contaminants radioactifs?

Et vous, est-ce que votre aspirateur est HEPA?

Poing à poing, tape m’en cinq ou poignée de main?

Temps de lecture : 2 minutes

Le fist bump (poing à poing), le high-five (tape m’en cinq) ou la poignée de main? Lequel de ces 3 gestes de salutation et de fraternité est le moins susceptible de transmettre des microbes?

poing à poing

Sara Mela BSc et David E. Whitworth PhD du Institute of Biological, Environmental, and Rural Sciences de l’université d’Aberystwyth au Royaume-Uni ont publié un rapport dans l’American Journal of infection Control à ce sujet.

Les 2 chercheurs ont  échangé une poignée de main, un poing à poing (fist bump) ou un tape m’en cinq (high-five) avec des gants de caoutchouc dont l’un était trempé dans une solution contenant la bactérie E. coli.

Ils ont ensuite effectué des décomptes bactériens en évaluant différents paramètres tels la surface du contact, la durée du contact et la pression appliquée lors du contact.

Le Poing à poing (fist bump) est la salutation à privilégier

Les résultats montrent un transfert 2 fois moins grand avec un high-five comparé à une poignée de main. Pour le fist bump, le transfert de microbes est au moins 5 fois moindre qu’une poignée de main.

Plus la pression et le temps de contact sont grands, plus le transfert de microbes est élevé.

On révèle également que dans une situation réelle d’autres paramètres pourraient influencer ces résultats.

Le lavage de mains salutaire de la situation

Même si Barack Obama a rendu le fist bump très populaire, il va sans dire qu’une poignée de main d’un médecin par exemple a un petit quelque chose de rassurant comparativement à un fist bump.

Les fist bumps les plus mémorables de Barack Obama

Le lavage de mains demeurent l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la propagation des microbes. Vous connaissez Utopia? Il s’agit de notre savon à main mousse. Suivez le lien pour le découvrir.

Formation coronavirus

Cette formation s’adresse aux gestionnaires d’immeubles, gestionnaires en hygiène et salubrité, contremaîtres, gérants d’hôtel, chefs d’équipe, préposés en hygiène et salubrité, concierges, citoyens concernés.

Objectif général
Ce cours est axé sur la nature des actions à prendre avant, pendant et après une pandémie de COVID-19
Objectifs spécifiques
Au terme de la session, les participants :

  • Comprendront ce que l’on entend par une pandémie;
  • Connaîtront les mesures particulières à prendre pour aider à ralentir la propagation de la maladie Les agents infectieux;
  • Les types de risques (contacts, gouttelettes, aériens);
  • Les surfaces et locaux prioritaires;
  • Les fréquences et méthodologies d’exécution;
  • Les barrières efficaces;
  • Les meilleures pratiques de nettoyage et de désinfection.

Source: http://www.apic.org/Resource_/TinyMceFileManager/Fist_bump_article_AJIC_August_2014.pdf

Bonne journée mondiale du lavage des mains

Temps de lecture : < 1 minutelavage-des-mainsLe 15 octobre est une journée dédiée à la conscientisation et la compréhension du lavage des mains.

Se laver les mains, c’est facile

Une petite quantité d’eau et de savon suffisent pour accomplir une action qui a beaucoup de bénéfice. Trente secondes, un peu de frottage des mains et le tour est joué.

Se laver les mains, c’est efficace

Se laver les mains après être allé aux toilettes ou avant de manipuler des aliments peut réduire de façon dramatique le risque d’infection tel que les infections alimentaires. Cette année, le lavage des mains a été une étape clé dans la lutte contre le virus Ebola en Afrique de l’Ouest.

Se laver les mains, c’est pour tous

Nous demandons souvent aux enfants de se laver les mains avant de manger, lors du retour de l’école ou après qu’ils aient joué dans le jardin. Toutefois, des nourrissons aux aînées, ce geste ne diminue pas en importance. Les infections peuvent être transmises de n’importe qui à tous. Après tout, le lavage des mains est l’action coût-bénéfice la plus efficace en santé publique.

Plus d’informations sur le lavage des mains

Visitez : globalhandwashing.org

8 milliards de litres d’eaux usées dans le fleuve St-Laurent

Temps de lecture : 2 minuteseaux-usees

On parle beaucoup depuis 1 semaine des eaux usées de la ville de Montréal, ça m’a amené à réfléchir au lavage des mains et à l’utilisation des savons à mains avec abrasif de billes de plastique.

Combien de billes de plastique retrouve-t’on dans les eaux usées?

Admettons les hypothèses suivantes:

  • Dans la grande région de Montréal, 3 millions d’individus se lavent les mains 3 fois par jour;
  • Chaque lavage de mains utilise 2 mL (environ 2 g) de savon à mains;
  • 1% de ces lavages sont fait avec des savons à mains avec abrasif;
  • Les savons à mains avec abrasif contiennent 10% en poids d’abrasif;
  • 50% de ces abrasifs sont encore des billes de plastiques.

Cela veux donc dire que par année, plus ou moins 3200 kg de billes de plastique sont rejetées avec les eaux usées.

Selon la ville de Montréal, le volume pompé d’eaux usées se situe autour de 900 milliards de litre par an

Donc, si la purge de 8 milliards de litres d’eaux usées a lieu, on peut estimer à 30 kg la quantité de billes de plastiques qui sera rejeté.

Or, les billes de plastiques sont une source de matières en suspension dans les eaux usées car elles peuvent être trop petites pour être captées par les systèmes de filtration. Toujours selon la ville de Montréal, le taux d’enlèvement moyen des matière en suspension est de 80%. Donc, annuellement, il doit se rejeter 600 à 700 kg de billes de plastique soit bien plus que ce déversement planifié, s’il a lieu.

Alternative aux billes de plastique dans les savons à mains

Nul besoin d’attendre que que les politiciens se décident, on peut déjà conclure que les billes de plastiques devraient être réduites à la source autant que possible. Il existe des alternatives intéressantes telles les écailles de noyer que l’on retrouve dans certains savons à mains comme le Kresto Select .

Vous utilisez des savons à mains avec des billes de plastiques, nous pouvons vous aider à trouver une solution qui vous convient. Appelez-nous (514) 645-7749.

Un virus transmis de l’ordinateur à l’humain

Temps de lecture : 2 minutesvirus informatique

Saviez-vous que votre clavier d’ordinateur et votre souris sont recouverts de bactéries et de virus? Cela peut sembler évident quand nous y pensons. L’utilisation des ordinateurs est un geste très courant et le risque infectieux peut nous sembler banal. Toutefois, dans certains endroits comme les hôpitaux cette contamination peut s’avérer critique.

Effectivement, plusieurs éclosions de bactéries multirésistantes et de virus ont pu être relayées à des ordinateurs. C’est notamment le cas d’un hôpital au Royaume-Uni où une étude a révélé que dans un hôpital 42% des claviers d’ordinateur testé étaient porteurs de SARM ce qui se traduisait par un taux d’infections à SARM plus élevé que d’autres hôpitaux où la contamination des claviers était moindre (1). Une autre étude encore au Royaume-Uni a permis de révéler que les claviers d’ordinateur avaient été le réservoir d’une éclosion de gastroentérites à norovirus (2) ; un virus transmis de l’ordinateur à l’humain… qui l’eu cru !

Rassurez-vous, des solutions existent !

En premier et comme toujours le lavage des mains. Pour limiter la propagation des bactéries et virus, le lavage des mains est essentiel. Alors, pourquoi ne pas se laver les mains après avoir passé un moment à l’ordinateur, une solution antiseptique à l’alcool peut aussi faire le travail. Se laver les mains avant de toucher au clavier si on la les mains sales est aussi de mise. Finalement, il est sage de désinfecter votre clavier et votre souris à l’occasion. Un scientifique de renommée du nom de William Rutala, Bill pour les intimes, a démontré que les claviers d’ordinateurs ne présentent pas de signe de détérioration après 300 lavages avec différentes solutions désinfectantes.

Bref, nous négligeons souvent les objets du quotidien comme réservoir de virus et de bactéries nocives. Par exemple, les cellulaires sont souvent négligés nous les touchons et les portons à notre visage constamment.

Sur ce, il ne faut pas devenir hypocondriaque, mais simplement mettre en pratique le principe de précaution. C’est-à-dire de s’adapter à votre environnement et d’exiger une fréquence de désinfection en fonction du risque présent dans votre milieu.

 

(1). Devine J., Is methicilin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) contamination of ward-based computer terminals a surrogate marker for nosocomial MRSA transmission ans handwashing compliance ? J Hosp Infect. 2001 ;48 :72-5

(2). Morter S., et coll. Norovirus in the hospital setting : virus introduction and spread tithin the hospital environment. J. Hosp Infect. 2011 Feb ;77(2) :106-12

 

5 vérités en hygiène et salubrité

Temps de lecture : 2 minutes

5 vérités en hygiène et salubrité

L’hygiène des mains à elle seule n’est pas suffisante

Les études sont claires, bien que l’importance de l’hygiène des mains est très grande, elle n’est pas suffisante à elle seule pour limiter la propagation des infections. Les surfaces jouent un rôle prépondérant et l’arrêt de la chaîne de transmission est multifactoriel.

Les micro-organismes pathogènes survivent sur les surfaces

Les bactéries telles que le SARM, l’ERV et l’E.coli peuvent survivre plusieurs mois sur des surfaces. Les virus respiratoires et entériques quant à eux peuvent survivre de quelques heures à plusieurs semaines.

La transmission des infections est reliée à la qualité de la propreté

Une hygiène stricte respectant les mesures mises en place a été démontrée à réduire la transmission des infections dans les hôpitaux.

La contamination de l’environnement peut entraîner des infections

Nous touchons constamment différentes surfaces et nous touchons tout aussi souvent notre visage. Plusieurs études scientifiques ont démontré directement et indirectement que le niveau de propreté était lié à l’acquisition dans les infections et ce autant dans les garderies, les centres de soins que dans les lieux ou l’on manipule des aliments.

Le nettoyage et la désinfection doivent être répétés

Nettoyer c’est bien, recommencer c’est mieux. Dans les contextes institutionnels où le trafic humain est important, il est primordial de nettoyer et parfois de désinfecter. En fonction du lieu et du niveau de risques, il faut recommencer et parfois désinfecter la même surface plusieurs fois par jour, heureusement, on n’a pas à nettoyer aussi souvent à la maison !

Les vérités

Toutes ces vérités nous amènent à conclure que le nettoyage est essentiel. Lalema comprend votre réalité et peut vous offrir une panoplie de solutions pour répondre à vos besoins les plus complexes.

Si vous êtes curieux d’en apprendre plus, alors venez nous rencontrer lors du colloque annuel de l’Association Hygiène et Salubrité en Santé les 3 et 4 juin 2014